Les figurines classiques

Alliage cuivreux, coulé, fonte pleine.
H : 64 mm ; l : 70 mm - I^er ou II^ème sièc ap JC
 

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     Le petit taureau est debout, au repos, les jambes arrière légèrement ramenées sous le corps, les deux cornes cassées.
Le corps allongé et plutôt svelte, le museau court et les sabots larges plaident pour un jeune animal.
     L'objet de Neuvy se distingue des taureaux romains qui sont représentés puissants, en mouvement, la patte avant relevée.
     En revanche, ce modèle se rapproche des taureaux gallo-romains à deux ou trois cornes¹ et avec sa petite tête dominée par de grands yeux il ressemble beaucoup de la tête d'un taureau beaucoup plus grand conservé à Rouen.

    Le taureau de Neuvy prend sa place dans une production gallo-romaine, sans doute locale, de qualité moyenne.
    Tout comme le Mars et l'Hercule enfant, le taureau a servi d'objet votif pour un sanctuaire proche du lieu de découverte mais il n'y a pas de liens stylistiques entre les trois objets.
 

<sup>1 On ne connaît pas encore la signification des taureaux à trois cornes et en quoi ils diffèrent des taureaux à deux cornes. De même on ne saisit  pas le lien entre le tarvos trigaranus aux trois grues sur le pilier des Nautes et les taureaux à trois cornes.
- Voir le taureau à trois cornes de Plessac et le tarvos trigaranus</sup>

Texte remanié en 2008

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