Le musée et la chapelle archiépiscopale. Ravenne
Le musée archiépiscopal se trouve au premier étage du Palais Episcopal (de l'évêque), les oeuvres qu'il renferme proviennent de la destruction au XVIIIème siècle de la cathédrale Ursiana. La chapelle archiépiscopale, en croix grecque, dite aussi oratoire St André à laquelle elle est maintenant consacrée, a été sans doute construite sous l'évêque Pierre II (494-519), elle possède de belles mosaïques du VIème siècle. primitivement. |
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La voûte d'arêtes de la chapelle est sur fond d'or, au milieu, un médaillon portant le monogramme du Christ (ou chrisme) : les lettres grecques I (iota) et X (chi), initiales de Jésus Christ. Le médaillon est soutenu par les bras levés de quatre anges. Entre les anges, les quatre évangélistes sous leur forme symbolique habituelle. Les médaillons, à droite, représentent les bustes des apôtres, avec leur nom. |
La madone orante, les bras levés, signe de la prière. Cette mosaïque proviendrait de l'abside de la cathédrale détruite au XVIIIème siècle et daterait du XIème siècle, elle serait donc très postérieure aux mosaïques de la chapelle qui doivent dater du début du VIème siècle. Cliquer sur toutes les photos pour les agrandir et voir les détails
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Sur la voûte en cul de four, le ciel étoilé avec la croix latine au centre, motif que l'on retrouve souvent à Ravenne. Au-dessus, les médaillons des apôtres (voir aussi colonne de gauche) Paulus, Petrus, Andreas |
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L'évangéliste St Luc sous sa forme symbolique du taureau ailé |
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Au-dessus de la porte du vestibule,l'image du Christ guerrier : la tête auréolée et marquée d'une croix, le corps protégé par une cuirasse et couvert la chlamyde, il écrase de ses pieds un lion et un serpent, symboles du mal. Il tient à la main droite une grande croix et de la main gauche un livre ouvert sur lequel on peut lire "ego sum via, veritas et vita". Cette scène rappelle que l'église était primitivement consacrée au Christ Sauveur. |
En
bordure d'une peinture qui représente une descente de croix, six
médaillons en mosaïques de saintes embellies par un voile blanc et qui
portent des gemmes et des pierres précieuses dans leurs cheveux et autour
du cou. |
On ne peut pas quitter le musée (même s'il ne s'agit pas ici de mosaïque) sans parler de la fameuse chaire en ivoire de Maximien qui fut évêque de Ravenne vers la moitié du VIème siècle. Elle a été sans doute offerte par l'empereur Justinien mais on ne sait pas où a été sculpté ce chef-d'œuvre remarquable. Sur le devant, sont représentés les quatre évangélistes et St Jean Baptiste . Les parois extérieures racontent des épisodes de la vie de Joseph. |
Photos : copyright JF.Bradu et F.Virot |
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