Plan : M-Th. Chrétin à Nérac M-Th. Chrétin à Germigny-des-Prés (page I.) Chronologie Biographies

Suite de "Chrétin à Germigny" (II : les fausses inscriptions)

Maximilien Théodore Chrétin à Germigny-des-Prés (1847) : un désastre écarté.

Après avoir défrayé la chronique dans le Sud-ouest par ses faux, nous retrouvons Maximilien Théodore Chrétin à Germigny-des-Prés en 1847.

I. Comment Chrétin se retrouve-t-il l'envoyé officiel du gouvernement pour restaurer la fameuse mosaïque créée au neuvième siècle par Théodulf, évêque d'Orléans ?

En 1840, l'église de Germigny-des-Prés se trouvait classée monument historique depuis peu. Dans le procès-verbal de la réunion du 27 février 1840 de la Commission des Monuments Historiques nous lisons : "Égl. de Germigny. Édifice carolingien, trois absides, la voûte de l'une d'elles est ornée d'une mosaïque... 1000 fr.". On reconnaissait donc, en 1840, le besoin de faire quelques réparations à Germigny. L'année suivante, en 1841, Prosper Mérimée, en qualité d'inspecteur général des Monuments Historiques, fit sa tournée annuelle en compagnie de l'architecte Constant Dufeux. Ils quittèrent Paris le 4 juin, et après avoir parcouru la Normandie, la Bretagne, la Creuse, la Mayenne et la Touraine, visitèrent Germigny-des-Prés et Orléans, en dernier lieu, juste avant leur rentrée à Paris, le 24 juillet. Mérimée pouvait ainsi lui-même se rendre compte sur place du péril qui menaçait la mosaïque : "la voûte de l'abside, à l'intérieur de laquelle la mosaïque est attachée, rongée par des infiltrations anciennes, menaçait ruine" il estimait cependant que la mosaïque elle-même "avait assez peu souffert, si ce n'est dans le fond, d'où un assez grand  nombre de petits cubes de verres s'étaient détachés". Lors de sa visite à Germigny, Mérimée avait fait une aquarelle de la mosaïque que Constant Dufeux présenta, en même temps que ses propres dessins architecturaux, à la session de la Commission des monuments historiques qui se tint le 21 janvier 1842. Le délai dans la présentation du matériel rassemblé en juin / juillet 1841 s'explique par l'absence de Mérimée qui voyagea en Italie, en Grèce, et en Asie Mineure entre août 1841 et le début de janvier 1842.


L'aquarelle de Mérimée (1841). Cliquez sur la mosaïque pour l'agrandir

Le procès-verbal de la session du 21 janvier 1842 indique que Constant Dufeux fut chargé par la Commission de préparer "des travaux complets et des projets de restauration pour les églises de Germigny, d'Évron, de Loches, de Preuilly, de La Souterraine, de Lessay, de Chambord, pour la grande cheminée de Valogne". Mais il semble que la carrière de Dufeux prit bientôt une autre tournure car il n'est plus question de lui au sujet des églises mentionnées ci-dessus. La Commission confia Germigny dès 1842, sinon dès 1841, aux soins d'Albert Delton, architecte du gouvernement chargé depuis 1835 de restaurer St Benoît-sur-Loire, proche de Germigny. Son projet de réparations concernant Germigny-des-Prés fut adopté par la Commission dans sa séance du 27 août 1842, avec un devis de 4500fr., dont 1500 fr. étaient accordés pour l'année en cours.


Albert Delton (1841) Cliquez sur la mosaïque pour l'agrandir

Il fallut encore attendre une année pour que les travaux à Germigny pussent débuter. Le procès-verbal de la session de la Commission tenue le 27 avril 1843, porte "les travaux... de Germigny ne sont pas commencés. M. Caristie fait observer que l'architecte M. Delton doit incessamment envoyer à Germigny un mosaïste de Rome, M. Ciuli, qui a déjà exécuté à Rome des travaux de restauration de mosaïques. Cet artiste, qui est fort habile, étudiera l'état de la mosaïque du cul-de-four de Germigny et fera un devis de la restauration. M. Caristie ajoute que l'on pourrait envoyer M. Ciuli faire une tournée dans les endroits où il y a des mosaïques antiques à restaurer. Cette question sera examinée dans une prochaine séance."

Trois mois plus tard, les travaux étaient en cours, comme nous l'apprend le récit du Baron Alexandre de Guilhermy, qui visita Germigny le 29 Juillet de la même année :

"l'abside a sa voûte plus basse que celle du choeur et du collatéral. C'est à cette voûte que se trouve la célèbre mosaïque qui a fait la réputation de l'église de Germigny. Elle représente, dit-on, des anges en adoration devant l'arche d'alliance. Je n'ai pu la voir, elle était en réparation quand je suis passé à Germigny. Ce travail était confié à des artistes italiens".

La description assez détaillée que donne Guilhermy du procédé utilisé pour construire une nouvelle voûte se trouve confirmée par d'autres récits, en particulier par celui de L. A. Marchand, ingénieur à Gien et correspondant local du Comité Historique des Arts et Monuments de France. Ces deux récits méritent notre attention, pris ensemble, ils peuvent fournir une clef pour expliquer le travail entrepris par Théodore Chrétin à Germigny en 1847 :

[Guilhermy] "Il s'est d'abord agi de réparer la voûte à laquelle est appliquée la mosaïque et voici ce qui a été fait. La mosaïque a été recouverte d'une épaisse couche d'enduit sur lequel on a collé plusieurs épaisseurs de toile à voiles, puis on a cintré en bois et pris soin de remplir tous les vides avec du plâtre, de manière à ce que la mosaïque fût soutenue dans toutes ses parties. Cette opération faite, la voûte de l'abside a été enlevée, pièce à pièce, du côté externe. La mosaïque, ainsi dénudée à revers, a été rejointoyée avec du ciment romain, à mesure que ce travail se terminait, on reconstruisait par dessus une légère voûte en briques. On m'a donné plusieurs des cubes dont la mosaïque était composée, il en était tombé depuis longtemps une assez grande quantité, il y a des morceaux de divers marbres, des terres cuites, et des cubes de verre avec petites plaques d'or et d'argent recouvertes d'une plaque de verre très mince. L'or conserve un éclat admirable".

 [L. A. Marchand] "La précieuse mosaïque dont nous venons de parler n'avait plus d'adhérence avec la voûte. L'exfoliation de la couche de ciment dans laquelle les petits cubes de verre avaient été posés...  nécessitait les plus grandes précautions pour arriver à les fixer, sans déplacement, sur la maçonnerie d'une voûte neuve. Voici le moyen qu'on a employé : on a étendu d'abord une couche de colle forte sur toute la surface de la mosaïque, puis on a appliqué et tamponné sur cette colle une toile parfaitement tendue, ensuite on a couvert la toile d'une couche de plâtre, enfin, des cintres et couchis, taillés sur l'épure de la voûte, ont été appuyés sur l'enduit de plâtre et fixés de manière à ne produire aucune pression ascendante. Ces précautions prises, on a enlevé la toiture et la charpente qui couvraient l'abside, puis on a démoli la voûte successivement par petites tranches d'un décimètre de largeur, en allant du sommet vers le couronnement. Lorsque les petits cubes de la première tranche ont été mis à jour et nettoyés à la brosse, on les a enduits avec une préparation de ciment et de matières siccatives, ensuite on a placé des briques debout sur cet enduit pour former la nouvelle voûte. On a eu soin d'attendre que cette première partie de maçonnerie fût entièrement sèche avant d'entreprendre une nouvelle tranche, et ainsi de suite. Enfin, on a recouvert la voûte neuve d'une double couche en ciment.  Par ce moyen, il n'y a pas eu une seule pièce de verre de dérangée. Actuellement, tous les petits cubes sont parfaitement adhérents à la voûte et faciles à conserver".

On conçoit qu'un tel procédé devait prendre beaucoup de temps. Un peu plus d'une année plus tard, au début de septembre 1844, Mérimée commença sa tournée annuelle par une visite à Germigny-des-Prés et à St-Benoît-sur-Loire. Dans une lettre, écrite de Poitiers le 4 septembre à Vitet, président de la Commission des Monuments Historiques, il annonçait :

"L'abside de Germigny est consolidée. D'abord Mr. Delton a essayé de contenir la mosaïque avec de la toile trempée dans de la colle forte. Mais la colle n'a pas voulu prendre sur les petits cubes de verre. Il s'est alors servi de plâtre qui a bien réussi. Il faut maintenant la nettoyer à l'intérieur, et rajuster des cubes de verre aux endroits où ils sont tombés. L'opération, bien que délicate, n'est pas très difficile, et Mr Delton répond de l'adresse d'un mosaïste italien [Ciuli] qu'il a découvert à Paris... La réparation de la mosaïque est évaluée à 2000fr. Il y a dans le clocher une ornementation en stuc des plus curieuses, et qui remonte à la construction primitive. C'est, je crois, un exemple unique de l'emploi du stuc au moyen âge..."

Nous manquons de données pour vérifier combien de temps Ciuli, le mosaïste italien, passa à Germigny. Si l'on peut se fier aux dires de son successeur, Chrétin, c'est l'attitude d'Albert Delton, architecte du gouvernement chargé du projet, envers ses subordonnés qui provoqua une rupture :

"Le Sieur Ciuli, mosaïste italien, avait renoncé à ce travail avant qu'il me soit offert, déclarant de toute impossibilité à un artiste de travailler sous les turpitudes oscillantes du sieur Delton qu'il n'a jamais voulu voir dans des artistes que des manoeuvres, lui seul se croyant le droit de se donner l'honneur? [mot disparu] du travail artistique, l'artiste devant, selon lui, être beaucoup trop heureux de toucher son salaire".

Nous savons, néanmoins, que Ciuli ne passait pas tout son temps à Germigny. Il habitait Paris, où il cherchait à se faire une clientèle pour des mosaïques de sa propre composition. C'est Théodore Chrétin lui-même qui nous en apporte le témoignage :

"Chacun a été à même de remarquer à l'exposition de l'Industrie nationale de 1844 une chienne d'environ 35 sur 65 centimètres, cadre en marbre noir compris, cotée par son auteur, M. Ciully, artiste mosaïste, à peu près le seul en France et d'un mérite incontestable, à la somme de deux mille francs, ce qui élevait le prix de la mosaïque à environ dix mille francs le mètre carré. Et cependant, la première condition de l'exposition, après l'invention, était la modicité dans les prix des objets exposés! "

Si Ciuli pouvait vendre des cadres en mosaïque à Paris pour des prix comme celui indiqué ci-dessus on comprend que le travail à Germigny, payé à prix d'ouvrier manuel, ne devait guère être fort attirant. Peut-être fut-ce l'oeuvre exposée par Ciuli à Paris en 1844 qui poussa Théodore Maximilien Chrétin, alors aussi domicilié à Paris, 9 Rue Neuve St Denis, à se ré-inventer comme mosaïste, et à concevoir une nouvelle méthode pour la construction des mosaïques, méthode, nous assure-t-il, qui en diminuerait le prix et en faciliterait la construction. Les archives du Loiret à Orléans ont conservé deux textes de lui, un résumé de deux pages, et un texte plus long de sept pages, avec dessins, qui doivent dater de 1845-46. Il y propose son idée d'établir "une manufacture royale des mosaïques artistiques en France" et se proclame "Artiste, Peintre et Statuaire, Inventeur du mosaïquage portatif, exécuté dans des ateliers, et non plus sur le sol devant être couvert de mosaïques." Les textes sont intitulés "Par Brevet d'Invention [de 15 ans], sans garantie du Gouvernement." Dans le résumé, auquel est empruntée l'allusion à la chienne du mosaïste Ciuli, citée ci-dessus, Chrétin indique qu'il "a l'honneur... d'exposer quelques échantillons des produits de son invention à l'exposition de 1845 [et il] se recommande particulièrement à M.M. les Architectes, Entrepreneurs, Propriétaires et amateurs." Il réussit ainsi, en 1845-46, à se faire une réputation de mosaïste, et c'est en passant dans une exposition tenue à Paris en 1846 que Delton rencontra son nom et l'invita immédiatement à travailler à Germigny :       

"Monsieur,
Ayant une mosaïque ancienne à faire réparer d'environ 10 mètres de superficie dans le genre de celle que j'ai été à même d'apprécier hier dans la salle ..... de l'assemblée de la société centrale des Architectes, je vous prie de vouloir bien venir vous entendre avec moi sur les moyens à prendre pour arriver à cette réparation importante pour laquelle Monsieur le Ministre de l'intérieur a mis à ma disposition les fonds nécessaires.
J'ai l'honneur de vous saluer
Albert Delton."

Chrétin rencontra Delton pour donner son assentiment. On peut douter que Delton à ce moment était au courant de l'épisode de Nérac, ou qu'il avait une idée bien claire du caractère de l'homme qu'il s'apprêtait à employer. Sa lettre du 6 janvier à Chrétin explique le travail qui devait se faire, et cherche à savoir ce que Chrétin accepterait comme salaire journalier :

"Monsieur, suivant vos désirs, j'ai prévenu l'entrepreneur de Germigny de faire l'échafaudage qui permettra le mois courant de laver, gratter et nettoyer la surface de la mosaïque, travail que vous vous proposez de faire en consolidant les quelques cubes de verre qui n'auront pas d'adhérence avec la voûte, au fur et à mesure du nettoyage. Pour le moment, ce travail étant le seul que je puisse vous engager à faire avec un soin tout particulier, à part les frais minimes de ciment romain pour consolider les cubes branlant, cela ne doit entraîner que des frais de main d'oeuvre et de déplacement : dépenses très appréciables que je ne saurais me dispenser de faire connaître à son excellence Monsieur le Ministre de l'Intérieur.
Avant de vous livrer à l'opération, il s'agit donc de me mettre à même de déterminer le prix d'une journée avec ou sans aide suivant ce que vous jugerez convenable d'entreprendre, et afin de vous fixer sur les frais de voyage, je puis vous affirmer que 12 frs au plus paieront les transports d'une personne de Paris à Châteauneuf, Germigny n'étant qu'à une distance d'une lieue de Châteauneuf, en s'y rendant à pied n'occasionnera aucune autre dépense.
Il importe essentiellement Monsieur que vous répondiez dans un court délai et vous prie de recevoir l'assurance de ma considération distinguée".

Une phrase de cette lettre ("Pour le moment, ce travail étant le seul que je puisse vous engager à faire..."), ainsi que le passage suivant de la lettre du 9 janvier que Delton envoya au Ministre de l'intérieur, montrent que l'architecte avait déjà abordé avec Chrétin la question de lui confier éventuellement une restauration complète de la mosaïque, proposition aventureuse comme nous le verrons :

"Plus tard, c'est-à-dire après la couche de plâtre enlevée, les cubes reconsolidés, la mosaïque lavée et bien dégagée des corps qui lui sont étrangers, devenant visible, il sera facile d'apprécier les parties manquantes, et ce qui sera nécessaire pour achever de la mettre dans son état primitif et à ce moment j'aurai l'honneur de vous adresser un rapport auquel je joindrai les dessins des objets qui mériteront votre attention afin de vous mettre à même de décider le rétablissement complet, si toutefois le complément d'une restauration de cette nature peut s'entreprendre avantageusement, mon opinion personnelle basée sur la connaissance exacte de l'état actuel de la mosaïque, me permettant d'espérer qu'il en peut être ainsi".

[Delton suggère ensuite que l'on se mette immédiatement en quête en Italie des cubes nécessaires pour cette restauration complète]

"Ces matériaux étant presque sans valeur et les frais de transport devant être minimes, ne serait-il pas d'une bonne prévoyance d'en faire immédiatement la demande... de sorte à ce que Mr. Chrétin après avoir terminé sa première opération puisse se livrer à celle qui compléterait la restauration".

La façon avec laquelle Delton traitait Chrétin (comme un manoeuvre salarié à la journée) blessait profondément son amour propre d'artiste et lui causait des difficultés pour fixer un prix équitable. Dans sa réponse du 7 janvier à Delton nous lisons :

[fixer un prix par le jour] "artistiquement me semble insolite. Mais me direz-vous, il n'y a rien d'artiste dans la première opération de travail à Germilly-des-Prés [sic]. Cela est très vrai, il me faut bien en convenir et c'est justement ce qui fait que je suis fort embarrassé à fixer un prix à ce qu'on nomme vulgairement la journée. Car Monsieur vous êtes artiste et moi [aussi?] et entre nous, nous savons que notre temps est réellement (pour nous) sans prix tandis que pour le commun des mortels il n'est appréciable qu'à la hauteur de l'individu qui prétend l'apprécier. Mais mettons autant que possible toute subtilité d'amour propre artistique à part et fixons une appréciation matérielle pouvant satisfaire l'exigence imposée par un déplacement et un travail manoeuvrier. Voici ce que je propose comme plus que modeste :
Je me rendrai à Germigny avec mon premier ouvrier Mr Ceracqui, mosaïste, afin que l'ouvrage se fasse le plus promptement possible. Mais malgré que je compte ne pas perdre de temps, je désire bien formellement ne pas être astreint à remplir la journée d'un manoeuvre dans l'oeil d'un contremaître entendant et prétendant bien et dûment faire un travail consciencieux.... ne me permettant pas de vendre longtemps mes journées à un taux fixe d'ouvrier en bâtiment. Abandonnant ma maison, mes affaires et me faisant manquer probablement d'occasions plus avantageuses sous le rapport de l'art..."

Dans son prospectus de 1845/46 pour établir "une manufacture Royale des mosaïques artistiques en France" Chrétin avait loué l'italien Ciuli "artiste mosaïste, à peu près le seul en France et d'un mérite incontestable."  Mais le fait qu'un représentant officiel du gouvernement venait maintenant chercher son aide, comme mosaïste, enflait à la fois ses sentiments nationalistes et ses ambitions artistiques. Il croyait que la pratique de la mosaïque faisait défaut à l'art architectural de la France. Si Delton pouvait attirer l'attention du Conseil des Bâtiments sur l'expertise de son ouvrier artiste, Chrétin, sa carrière serait faite. Quant aux restaurations, aucune, de n'importe quelle période, ne dépassait ses talents (on se rappelle qu'à Nérac il avait offert de produire des faux sur n'importe quel sujet) :

"Il n'est nul sacrifice que je ne fasse et que je ne sois disposé à faire, parce que par cette voie seule je puis atteindre le but que je me propose et qui est de rendre désormais la France franche du tribut onéreux que lui impose les mosaïstes italiens. Nationaliser cet art en France et le rendre même à la portée de toutes les fortunes.
Cependant, Monsieur, le travail de Germilly
[sic] n'est nullement dans le ressort de mon intention. Car ici, ce n'est pas d'une mosaïque à composer dans le silence de l'atelier... mais tout simplement à restituer une mosaïque dans son état primitif ce qui exige le travail routinier du cubage sur les lieux, travail de patience plus manuel qu'artistique, mais je l'avouerais avec orgueuil, je crois être assez archéologue pour pouvoir lire, traduire et compléter les pensées artistiques de tous les âges de l'art avec assez de vérité et d'énergie pour tromper l'oeil le plus exercé en archéologie profane et chrétienne...."

Suite de "Chrétin à Germigny" (II : les fausses inscriptions)

Plan : M-Th. Chrétin à Nérac M-Th. Chrétin à Germigny-des-Prés (I. II. III.) Chronologie Biographies

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