Les latrines publiques étaient collectives et un lieu de convivialité
apprécié (voir le dessin de J-Cl Golvin).
Ici, il s'agit des latrines des thermes, une salle particulièrement
luxueuse. Adossés à un mur, à proximité de l'égout de la rue, près de quarante sièges
(probablement en marbre) reposaient sur des consoles de pierre, dont deux
exemplaires sont encore conservés. Les sièges, comme les autres consoles,
ont été récupérés dès l'Antiquité, mais on observe la trace de leur
scellement dans les murs. En avant, l'eau propre destinée aux ablutions
s'écoulait en continu dans une rigole creusée dans la pierre, grâce à un
système hydraulique très élaboré.
Derrière les sièges, les murs étaient ornés de la peinture des lutteurs.
Quatre tableaux ont été reconstitués, ils montrent des sportifs nus :
pugilistes, lutteurs, discoboles, seul l'arbitre est habillé. Les sportifs
pratiquaient les exercices physiques dans la palestre avant d'accéder aux
bains.
En face, un bassin semi-circulaire entièrement plaqué de marbre était bordé
de colonnes et alimenté par cinq fontaines intégrées au mur.
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