| Les citoyens : Les citoyens sont répartis en quatre 
    classes selon
    leurs revenus. Chaque citoyen appartient à une 
    tribu.
 Pour être 
    citoyen au Vème siècle av. J.-C 
    (jusqu'en - 451), il faut être né
    de père et mère athéniens (droit du sang), avoir été inscrit sur le registre du dème
    à 18 ans et avoir effectué son service militaire de 2 ans (éphébie). En - 
    451, Périclès modifie la loi et restreint la citoyenneté à la seule 
    condition d'avoir un père citoyen et une mère fille de citoyen.
 Les esclaves, les femmes et les métèques (étrangers) sont donc exclus de la communauté politique, comme dans la plupart des cités 
    grecques. Cependant, si un métèque non barbare (c’est-à-dire 
    grec) a accompli de hauts faits pour la cité, il peut recevoir à titre 
    exceptionnel et en remerciement de ses actions la citoyenneté athénienne, 
    moyennant finances. Une telle décision ne peut être prise qu'à la suite 
    d'un vote de l'Ecclésia réunissant 6000 citoyens. Ces naturalisations sont 
    donc très rares et solennelles.
 Le citoyen a des 
    DROITS :
 -  celui de participer à la vie politique (droit de voter et d'être élu
    magistrat).
 -  celui de posséder de la terre.
 Mais il a aussi des 
    DEVOIRS :
 - il doit défendre la cité.
 - il doit prendre part aux fêtes religieuses (les liturgies)
 - il doit participer aux dépenses de la cité s'il est riche (les liturgies).
 - il peut être désigné (par tirage au sort) comme juge au tribunal de l'héliée.
 Si le citoyen manque à ses devoirs ou met la démocratie en danger, il peut être exilé,
    c'est 
    l'ostracisme.
 En savoir plus sur 
    l'ostracisme
 Les 
    
    AVANTAGES 
    de la citoyenneté :
 En plus du pouvoir politique, la citoyenneté assure une 
    
    protection judiciaire 
    (les citoyens ne pouvant ni être torturés sans poursuite ni être condamnés à 
    la torture) et un 
    avantage 
    économique : 
    seuls les citoyens peuvent avoir une propriété foncière. Ce privilège 
    s'explique par l'histoire de la démocratie athénienne ; héritier d'un passé 
    aristocratique, le régime considérait l'agriculture comme le seul travail 
    digne d'un citoyen.
 
    Les femmes des citoyens :Elles n'ont aucun droit civique, elles sont soumises à l'autorité de leur mari, sortent
    peu et s'occupent des travaux ménagers, le 
    gynécée, une
    pièce spéciale, leur est réservé dans la maison. Leur seul privilège est de
    transmettre la citoyenneté.
 Xénophon parle "La divinité, selon moi, a adapté  la nature de la femme aux
    travaux et aux soins de l'intérieur et celle de l'homme aux travaux du dehors".
 
    Les
    métèques :Ce sont des hommes libres, des 
    étrangers grecs ou barbares, installés à Athènes.
    Ils paient une taxe spéciale mais peuvent s'enrichir dans l'artisanat ou le commerce. Ils
    n'ont aucun droit politique, ne peuvent posséder de la terre mais ils sont soumis aux
    mêmes charges fiscales et militaires que les citoyens, ils sont surtout utilisés dans la
    flotte car ils ne peuvent être cavalier.
 
    Les esclaves
    :Ils ne sont pas libres, ce sont des prisonniers de guerre ou ils ont été enlevés
    (hommes, femmes ou enfants) par des pirates. Ils ont été achetés par leur maître
    (citoyen, métèque, ou l'Etat), ils travaillent à la maison, aux champs, dans les
    ateliers, ou pour la ville (agents de police, cantonniers... ). Les travaux les plus
    pénibles leur sont réservés, dans les mines du Laurion par exemple (on les considère
    alors comme des "outils animés"). Les esclaves n'ont aucun droit mais ils
    peuvent être 
    affranchis par
    leur maître. Ils peuvent aussi gagner leur liberté et devenir métèques dans des
    circonstances exceptionnelles, par exemple quand ils sont mobilisés pour faire la guerre,
    comme à 
    Marathon. Les
    esclaves sont très nombreux car le travail manuel est mal considéré et chaque famille
    essaie d'en posséder. Certains sont instruits, le 
    
    pédagogue, par exemple, conduit les garçons à
    l'école, il assiste aux cours et sert de répétiteur.
 L'esclavage apparaît comme normal et n'est nullement remis en cause. Selon Aristote :
    "parmi les instruments, les uns sont inanimés et les autres animés... 
    l'esclave est un objet de propriété animé"
 
    
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