La restauration de l'acropole

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La restauration de l'Acropole

Voir aussi les pages : Les marbres d'Elgin - Le Parthénon - Morosini et l'Acropole - Le nouveau musée de l'Acropole
Plan de la page :
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Pourquoi restaurer les monuments sur l'Acropole?
- Principaux événements historiques de l'Acropole
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Les causes des dégradations des monuments?
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Quels sont les buts de la restauration actuelle?
- En quoi consiste la restauration?
- Les premiers résultats de la restauration en cours
- Quels sont les moyens utilisé
?
- Où en sommes-nous des différentes restaurations
?
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L'investissement humain et financier

 

Pourquoi restaurer les monuments sur l'Acropole?

     Le mauvais état des monuments sur l'Acropole, qui datent de près de 2500 ans, imposait une restauration ambitieuse. Les restaurations ne datent pas d'aujourd'hui, elles commencent en 1835 dans le cadre de la renaissance culturelle de l’état grec moderne. Toutefois, les premières restaurations furent souvent malheureuses et ce n'est qu'en 1975 qu'il est décidé une restauration scientifique sur de nouvelles bases.

Principaux événements historiques de l'Acropole

447 – 438 av. J.-C. : construction du Parthénon (décoration du temple avec des sculptures en 432 av. J.-C..)
437 – 432 av. J.-C. : construction des Propylées
421 – 406 av. J.-C. : construction de l’Erechthéion
420 av. J.-C. : construction du temple d’Athéna Niké
267 ap. J.-C. : destruction de la partie intérieure du Parthénon par un incendie
361 – 363 ap. J.-C. : réparation du Parthénon (par l’empereur Julien?)
435 :
les Byzantins n'appliquent pas l'Edit de Théodose prescrivant la démolition des temples païens mais convertissent ceux-ci en églises et les pillent au profit de Constantinople.
VI° siècle : transformation du Parthénon et de l’Erechthéion en églises chrétiennes (l'entrée du Parthénon est reportée à l'ouest, la cella est percée de quatre portes)
1204 :
après la chute de l'empire Byzantin, Athènes est attribuée à des seigneurs francs peu respectueux de ses ruines : de 1225 à 1308, les seigneurs de la Roche campent dans les Propylées transformés en château, et l'archevêque latin officie dans le Parthénon devenu Notre-Dame d'Athènes
1456 : prise d'Athènes par les Turcs Ottomans: le Parthénon est transformé en mosquée (un minaret est construit dans l'angle sud-ouest)
tandis que l'Erechthéion abrite épisodiquement le harem du gouverneur turc, les Propylées sont utilisés comme poudrerie.
1640 : explosion des Propylées et destruction de la structure supérieure du bâtiment central
1686 : démolition du temple d’Athéna Niké
1687 : explosion du Parthénon par les obus de Morosini.
Voir les détails sur la responsabilité de Morosini
1801 : a
vec l'autorisation officielle du Sultan, Lord Elgin, ambassadeur du roi d'Angleterre auprès de la Sublime Porte, parachève le pillage en acquérant les marbres qui font depuis 1815 l'orgueil du British Museum.
1835 : un an après le rétablissement de la démocratie en Grèce, Constantin Caramanlis, alors premier ministre, annonce la fondation d'un Comité pour la Préservation des Monuments de l'Acropole. La première restauration concerne le temple d’Athéna Niké par L. Ross
1839 – 1863 : première restauration de K. Pittaki (Erechthéion, Parthénon, Propylées)
1835 – 1890 : fouilles sur l’Acropole jusqu'au substratum rocheux conduites par K. Pittaki, P. Kavadia, G. Kawerau
1898 – 1939 : programme de restauration de N. Balanou sur tous les monuments avec
l'utilisation d'agrafes de fer : le Parthénon (1898-1902, 1922-1933), l'Erechthéion (1902-1909), les Propylées (1909 à 1917), le temple d'Athéna Niké (1935-1940).
1975 : interventions salvatrices et de restauration sous la surveillance du Comité pour la Conservation des monuments de l’Acropole.
2000 : création d'un Service de Restauration de l'Acropole pour accélérer les travaux afin qu'ils soient achevés pour les J.O. de 2004 (ce qui ne sera pas le cas).
2005 : 230 personnes travaillent en permanence à la restauration.
2009 : la restauration se poursuit et ne sera achevée sans doute qu'en 2020

Les causes des dégradations des monuments?

     Les événements rapportés ci-dessus montrent que c'est avant tout l'action humaine qui est responsable de dégradations : guerres, pillages...
Il y a aussi d'autres facteurs qui expliquent les dégradations :
- le climat : la pluie et le gel détériorent les matériaux.
- le temps : les micro-organismes rongent la pierre sur une durée si longue.
- les séismes (1981 et 1999)
- la pollution atmosphérique porte aussi une grande responsabilité : Athènes est une ville très polluée, notamment par la circulation automobile.
- les anciennes restaurations :
on a réuni des pièces qui n'allaient pas ensemble, on n’a pas replacé certains éléments au bon endroit, on a utilisé des agrafes en fer (au lieu d'utiliser le plomb comme les Anciens) qui s'est oxydé en fendant le marbre.


Cliquez sur la photo pour agrandir et bien voir les agrafes en fer à remplacer par des agrafes en titane (photo 05-2009)

  Voir un extrait du rapport de l'UNESCO, en 1977, sur les causes des dégradations et les remèdes à mettre en œuvre.


Quels sont les buts de la restauration actuelle?

- meilleure connaissance des monuments et des techniques de construction
-
la conservation structurelle
- la conservation des surfaces
- un degré maximal de protection des statues
- un repositionnement des blocs restaurés par le passé
- la restauration complémentaire de certaines plaques en utilisant, principalement, des blocs tombés sur le site qui appartiennent au monument.

En quoi consiste la restauration?

Dans l’ordre suivant :
- démontage de parties de monuments* et enlèvement de blocs architecturaux.

*démonter toutes les anciennes réparations, éliminer le fer qui abîme les marbres et le remplacer par un matériau inoxydable et stable, le titane.

- nettoyer les pierres et les renforcer contre la pollution. Le nettoyage se fait au laser qui combine l'utilisation de rayons ultraviolets et la lumière infra-rouge.
- enlèvement des sculptures (pour les abriter, le plus souvent, dans le nouveau musée)
- reconstitution des blocs architecturaux en marbre en respectant le matériau d’origine** et les techniques des Anciens

** Les réparations primitives du début du XXe siècle conduisaient, pour l’assemblage des blocs, à les retailler et à combler les vides avec du ciment. Maintenant, on garde aux blocs leur forme originelle, et on comble les vides avec des matériaux de même nature. Ainsi, on doit trouver du marbre ayant à peu près les mêmes veines que celui des blocs originaux. N. Toganidis, responsable du Parthénon, a commandé un bloc de marbre pentélique de 12,5 tonnes, "sans trop de nervures", pour remplacer la poutre en béton armé (architrave) placée au début du XX°s, au-dessus de la grande porte du Parthénon (coût du bloc : 700 000 euros!)

- remontage, correction des erreurs*** commises lors des précédentes restaurations, ainsi que mise en place de reproductions fidèles des sculptures retirées. Les copies sont effectuées en pierre artificielle, à base de ciment, de sable de quartz, de pigments inorganiques, pour résister aux conditions extérieures. Elles sont réalisées en utilisant des dispositifs de pointage pour correspondre exactement à la surface fragmentée de l'ancien bloc antique. Cela réduit la détérioration de l'ancien bloc et garantit la réversibilité de l'opération (la réversibilité est l'un des grands principes théoriques du projet)

*** On essaie autant que possible de remettre les blocs à leur emplacement d’origine, et parfois, il faut se livrer à une véritable enquête de détective.

Les premiers résultats de la restauration en cours

     Les équipes de restauration travaillent avec des machines parfois créées pour l'occasion. Aujourd'hui encore, le transport des blocs de marbre jusqu'au haut de l'Acropole est problématique. Des camions les amènent du Pentélique au pied de l'Acropole, côté sud-est, de là ils subissent une première découpe puis sont hissés par une grue spéciale montée sur rails, capable de lever de 50 m un poids de 10 tonnes. Arrivé en haut de l'Acropole, les blocs sont placés sur un wagonnet et conduits au chantier. Une machine est spécialement conçue pour ciseler les cannelures des colonnes. Quand les tambours ont été empilés, les finitions se font à la main.
Utilisation de l'informatique : tous les blocs sont entrés dans une base de données pour aider à retrouver leur place originelle.

Quels sont les moyens utilisé?

     De 2001-2005, 1000 pièces (pour un poids total de 2,315 tonnes) ont été démembrées et rassemblées, 1100 fragments ont été recollés et remis en place, 690 additions ont comblé d'anciens fragments, 90 nouvelles sections de marbre ont été ajoutées. Nos connaissances sur les techniques de construction et d'assemblage des Anciens ont été profondément renouvelées. Les blocs de marbre étaient grossièrement équarris dans les carrières du Pentélique, transportés sur le chantier, et  travaillés sur place. Mais certains blocs (éléments d'architraves et de linteaux, tambours de colonnes...) pèsent jusqu'à 12 tonnes.
Le nettoyage des sculptures de la frise ouest a révélé des traces de couleur : le rouge, qui provient de l'hématite, le bleu égyptien ; l'utilisation de ces deux couleurs était déjà connue, mais on a trouvé aussi des traces de vert, obtenu à partir de malachite. Les textes antiques nous apprennent d'ailleurs que non seulement les frises, mais aussi les colonnes étaient
peintes. L’examen du sol de la maison des Arrhéphores a permis de découvrir des fragments d’architecture et de sculpture du Parthénon, comme un élément d’une métope du côté nord.

en sommes-nous des différentes restaurations ?

- Les Propylées : autres pages sur les Propylées
Parties restaurées : le portique Est, le mur Nord Est, l'anastylose de la salle Ouest
Parties à restaurer : l
es ailes Nord et Sud, la reconstruction du mur Sud de la salle Ouest
Les chapiteaux ioniques d’origine, en mauvais état et très mal restaurés au début du XXe siècle, ont été remplacés par des copies, les originaux seront placés dans le nouveau musée.
Selon T. Tannoulas, responsable des Propylées, le marbre neuf représentera un tiers des pièces restaurées.


Pour ne pas confondre les parties originales et celles restaurées (blanches), on joue sur la couleur. On voit bien ici, les deux chapiteaux ioniques blancs qui sont des copies (photo 05-2009)


Les propylées sont en pleine restauration - Cliquer pour agrandir (photo 05-2009)
 

- Le Parthénon :(autres pages sur le Parthénon : voir ici et ici )
Il est bien difficile de faire le point faute d'informations précises et actualisées. La restauration (qui comprend 12 programmes) devait être terminée pour les JO de 2004, puis en 2006. A l'été 2009, je constate que c'est loin d'être terminé. Le retard est sans doute dû au fait qu'il a fallu reprendre des parties déjà restaurées. Ainsi, les 6 colonnes du pronaos mises en place en 2004 ont dû être démontées puis remontées
. Explication : l'absence de cannelures les rendait inesthétiques et jurait avec l'environnement ; on a donc décidé d'ajouter des cannelures, en dégrossissant d'abord les tambours avec une scie électrique spécialement conçue à cet effet (ce qui nécessite le désassemblage des tambours), les finitions se faisant à la main ultérieurement. Il faudra un an pour traiter et remettre en place les 33 tambours concernés.
De plus, au fur et à mesure de la restauration, le programme est changé :
- il est décidé en 2006 d'
enlever 7 des 8 métopes d'origine qui restaient encore sur la frise dorique le long du côté nord, il s'agit des métopes 24, 25, 27 à 31, qui sont remplacées par d'anciens moulages, tandis que les originaux, après nettoyage et restauration, seront exposés dans le nouveau musée de l'Acropole. L'opération a eu lieu durant l'année 2007. Désormais, seules la métope 32 (à l'extrémité ouest du côté nord) et les 14 métopes du côté ouest seront les éléments originaux de la décoration sculptée encore en place sur le Parthénon. La frise Est a été transférée vers le musée en 1993.
- Mais en avril 2008, l
e directeur de l'Acropole d'Athènes, fait campagne pour que les dernières sculptures antiques originales en place sur le temple du Parthénon soient déménagées, elles aussi, avant d'être définitivement dégradées par la pollution.
"Il reste 17 métopes* de la frise dorique. Il faut les protéger car elles ne supportent plus les conditions atmosphériques", affirme Alexandros Mantis, qui réclame leur transfert dans le nouveau musée au pied de l'Acropole.
Mais l'opération, qui reviendrait à débarrasser le Parthénon de ses dernières sculptures originales, n'a pas que des partisans.
"il n'y a pas eu de décision du KAS, il faut d'abord lancer les études nécessaires et ensuite convoquer une conférence internationale pour décider", a affirmé la responsable du service de restauration de l'Acropole (Ysma), Maria Ioannidou.
Le directeur des restaurations des monuments antiques (Daam) du ministère de la Culture, Démosthène Giraud, est tout aussi prudent: "il est nécessaire d'établir des études détaillées", dit-il. Mais pour le directeur de l'Acropole il y a urgence. "Nous devons à tout prix conserver notre patrimoine", insiste-t-il.

* 14 métopes sur la face occidentale et deux autres sur la face nord dont l'une est connue sous le nom de "l'Annonciation" : elle avait été laissée intacte par les premiers Chrétiens qui avaient cru voir dans la scène une représentation de l'annonce faite à Marie. Une dernière métope sur la façade sud représente une scène du combat entre Les Centaures et les Lapithes. Elle est attribuée à Myron, le sculpteur du fameux Discobole.
A l'origine, 92 métopes ornaient la frise dorique, l'ensemble sculpté le plus ancien du Parthénon. Très peu sont restées en place et la plupart sont mutilées et méconnaissables. Celles de la façade principale à l'est représentent le combat des dieux et des géants, celles du sud, les combats des Lapithes et des Centaures (voir ici), celles à l'ouest, le combat des Grecs contre les Amazones, et celles au nord, des scènes de la guerre de Troie.

En définitive, la
nouvelle intervention est décidée pour la façade ouest, qui a souffert successivement des attaques des chrétiens (sculptures abîmées), de la guerre d'indépendance (700 impacts ont été repérés), des séismes de 1981 et 1999, et de l'humidité constante sur cette façade ; on prévoit la présence d'échafaudages pendant trois ans à partir de 2009 ; les travaux comprendront la dépose des métopes authentiques qui restent et leur remplacement par des moulages, la consolidation du fronton, avec la remise en place de deux fragments antiques et l'addition de nouveaux morceaux de marbre.
- en novembre 2009, la restauration des colonnes du côté nord est en cours et s'achève.

Restera ensuite à enlever la dalle temporaire qui protège actuellement le sol. La question d’une toiture a également été posée. Les spécialistes ont retrouvé pas moins de 1600 morceaux du Parthénon, disséminés autour de la colline. Quand ils seront remis en place, l'édifice aura retrouvé 15% en plus de sa structure avant restauration.


côté ouest : les moulages de la frise des Panathénées sont prêts à être mis en place

côté ouest : on distingue bien les 2 frises :
- la frise extérieure : dorique
- la frise intérieure : ionique où l'on constate que des éléments de moulage de la frise des Panathénées sont déjà en place
Voir une comparaison entre les moulages et la frise originale

 Côté Est : la frise a été transférée vers le musée en 1993 et la restauration de ce côté est maintenant terminée

 

Le côté sud : la restauration est terminée

Le côté nord est entièrement échafaudé et en pleine restauration

Pour en savoir plus sur le Parthénon et sa restauration : voir "LES SECRETS DU PARTHENON"

- L'Érechthéion :(autres pages sur l'Erechtéion)
La restauration est terminée, elle a été conduite de
1979 à 1987. Les Cariatides originales ont été transférées au Musée de l'Acropole et remplacées sur le monument par des copies fidèles. Le monument a été démonté complètement, les erreurs de positionnement de certains blocs ont été corrigées. Une copie de la colonne nord-est du monument (enlevée par Elgin et actuellement au British Museum) ainsi que des parties de l'entablement ont été repositionnée sur le monument.

L'Érechthéion en 2009 : on voit bien les parties restaurées en blanc : la frise (à gauche), l'architrave (à droite), les cariatides sont des copies, les originales sont à l'abri dans les musées.

 - Le temple d'Athéna Niké : (autres pages sur le temple d'Athéna Niké)


Maquette du temple d'Athéna Niké

Ce petit temple a subi de maintes péripéties. Démoli en 1687 par les Turcs, pour réemployer ses matériaux dans un mur de défense lors du siège de Morosini, il fut reconstruit en 1835. En 1936, on dut à nouveau le démonter car son support menaçait de s'écrouler. En 1998, la frise originale a été transférée au musée. Depuis l'année 2000, le temple est à nouveau en travaux, il a été démonté entièrement et il pose de nombreux problèmes. Les fondations, le soubassement *, les murs et les colonnes sont désormais en place.
Le fronton Est va être restitué en utilisant une cinquantaine de nouveaux fragments retrouvés en divers endroits (notamment dans les déblais de la Pinacothèque et de la maison des arrhéphores). Il est prévu de restaurer la corniche, le fronton est, et trois des six bases d’acrotères (sommet du fronton est, angles nord-est et sud-ouest) ainsi qu’un certains nombres de gargouilles en forme de têtes de lions. La restauration de la frise avec des copies n'est pas commencée faute d'un accord scientifique.

*  le soubassement de ciment sur lequel avait été reconstruit le monument du Ve siècle a été remplacé par une grille en métal inoxydable et indéformable sur laquelle ont été placées les dalles du soubassement.

Le temple d'Athéna Niké en 1981 Le temple d'Athéna Niké en 05/2009 Le temple d'Athéna Niké en 05/2009

- La Maison des Arrhéphores voir aussi ici
La maison des Arrhéphores est un bâtiment, identifié par Wilhelm Dörpfeld vers 1920. Situé près de l'enceinte nord, elle logeait les Arréphores, quatre fillettes qui avaient pour tâche de préparer les péplos utilisés lors des processions des Panathénées. L'édifice dessinait au sol un carré 12 mètres de côté. Il comprenait une chambre unique longée au sud par un portique et d'une volée d'escaliers.
Le sol a été entièrement déblayé, et on y a trouvé plus d'une centaine de fragments architecturaux appartenant au Parthénon et aux Propylées. Mais ce bâtiment construit au Ve siècle dans un calcaire de mauvaise qualité est en très mauvais état. En juillet 2006 est prise la décision d'ensevelir de nouveau le bâtiment.

- L'installation d'un réseau de capteurs sismiques ainsi que celle d'une fibre optique dans les murs, permettra de  vérifier et de surveiller le comportement des bâtiments lors de tremblements de terre.

- Les murs d’enceinte
Ils ne sont pas en bon état et sous surveillance, ils devront être consolidés

- Le sol du Rocher Sacré
Il devra être remis en état et aplani, de nombreux trous ayant été provoqués par les fouilles et les travaux de restauration.

L'investissement humain et financier

     Les travaux, de nature scientifique, sont le fruit d'une collaboration internationale, notamment avec la Corée du Sud, l'Italie, le Mexique et la Chine. Plus de 1.000 architectes et archéologues ont déjà restauré ou remplacé un total de 2350 tonnes de marbre.

     Les dépenses des restaurations de la période 1999-2005 se sont élevées à près de 28,5 millions d'euros. 86 % ont été couverts par les fonds communautaires. Pour 2005-2006, l'Europe a accordé à ces projets 10,5 millions d'euros et le trésor grec 2 millions d'euros.

     La prévision du budget initial par L'UNESCO (15 millions de dollars) a donc déjà été largement dépassée :

Extrait du rapport de 1977 : "Par lettre circulaire CL/2544 du 2 mars 1977 (Annexe I), le Directeur général a adressé aux Etats membres et Membres associés de 1'Unesco le texte de l'appel en précisant : "à la lumière des consultations que j'ai eues avec les autorités grecques en 1976, il apparaît nécessaire de réunir en faveur de l'Acropole, une somme équivalant à 15 millions de dollars des Etats-Unis d'Amérique, dont une partie serait fournie par le gouvernement grec et l'autre par des contributions volontaires que 1'Unesco se chargerait de recueillir auprès des Etats membres ou Membres associés, d'organismes publics ou privés et de particuliers". Pour recueillir les fonds nécessaires, le Directeur général invitait les Etats membres et les Commissions nationales pour 1'Unesco à susciter la création de comités privés en vue de sensibiliser l'opinion publique aux problèmes de la sauvegarde de l'Acropole et de susciter des versements à un Fonds international établi auprès de 1'Unesco."

La restauration totale de l'Acropole devrait être achevée en 2020.

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