Le Parthénon au musée de l'Acropole

ATHÈNES : le musée de l'Acropole 56/64 - La période classique : le temple d'Athéna Niké

    Le temple d'Athéna Niké fut construit en 425 av. J.-C. par l'architecte Callicratès au sommet d'un bastion.
Pour en savoir plus sur le temple, voir ici et les pages suivantes

La frise ionique :
  Elle est continue et entoure le haut des murs (
25.94 mètres de long) ; elle est constituée 14 sections qui représentent sur le côté est une assemblée des dieux et des scènes de combats historiques sur les autres côtés, telle la bataille de Marathon en 490 av. J.-C. Certains blocs ont été perdus et quatre blocs se trouvent au British Museum.
Pour en savoir plus sur la frise, voir ici

Les frontons :
  Ils ne sont pas conservés et on ignore tout de leur décoration, seuls quelques fragments ont survécu dont un guerrier nu. Le sujet pourrait être la Gigantomachie, scène très fréquente sur les temples grecs.

Le parapet :
  Les murailles du bastion étaient protégées sur la face nord, ouest et sud par un parapet d’environ 1 m de hauteur. Il mesurait 41,71 m de long et était constitué de plaques avec des reliefs sculptés sur le côté extérieur. Ces plaques étaient fixées sur les parties nord et nord ouest des marches du temple. La frise débutait au coin nord ouest, là où s'achevait l'escalier conduisant des Propylées au sanctuaire. Elle ne présentait pas un récit continu mais des scènes indépendantes les unes des autres. Sur chaque face, des Victoires ailées étaient occupées à des activités différentes : conduire un taureau au sacrifice, tenir des armes ou décorer des trophées avec de l'armement grec ou perse. Athéna, assise au milieu, avait déposé ses armes. Dans la partie centrale, du côté ouest, une Victoire sacrifie un taureau : il s'agit d'un rituel de victoire dédié à Athéna et à son père Zeus Polieus qui possède un sanctuaire sur l'Acropole. Athéna est également représentée dans les coins de la frise. La plus remarquable de ces plaques est celle de la Victoire en train de perdre ou de rattacher sa sandale (Acr 973). De nombreux sculpteurs, dirigés par Agoracrite de Paros, ont réalisé ce parapet. C'est l'exemple le plus représentatif du « style maniéré » qui influence la sculpture à cette époque.


La frise ionique au musée de l'Acropole


Bloc de la frise ionique au British Museum


Deux Victoires (nikai) conduisant un taureau au sacrifice. Bloc IV nord du parapet du temple d'Athéna Niké (musée de l'Acropole)


La déesse Athéna assise sur un rocher. Bloc de l'angle sud-ouest du parapet du temple d'Athéna Niké (musée de l'Acropole)


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