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Principaux événements historiques de l'Acropole 
447 – 
438 av. J.-C. : construction du Parthénon (décoration du temple avec des 
sculptures en 432 av. J.-C..)437 – 432 av. J.-C. : construction des Propylées
 421 – 406 av. J.-C. : construction de l’Erechthéion
 420 av. J.-C. : construction du temple d’Athéna Niké
 267 ap. J.-C. : destruction de la partie intérieure du Parthénon par un incendie
 361 – 363 ap. J.-C. : réparation du Parthénon (par l’empereur Julien?)
 435 : 
les Byzantins 
n'appliquent pas l'Edit de Théodose prescrivant la démolition des temples 
païens mais convertissent ceux-ci en églises et les pillent au profit de 
Constantinople.
 VI° siècle : transformation du Parthénon et de l’Erechthéion en 
églises chrétiennes (l'entrée du Parthénon est reportée à l'ouest, la cella est 
percée de quatre portes)
 1204 : 
après 
la chute de l'empire Byzantin, Athènes est attribuée à des seigneurs francs peu 
respectueux de ses ruines : de 1225 à 1308, les seigneurs de la Roche campent 
dans les Propylées transformés en château, et l'archevêque latin officie dans 
le Parthénon devenu Notre-Dame d'Athènes
 1456 : prise d'Athènes par les Turcs Ottomans: le Parthénon est transformé en 
mosquée (un minaret est construit dans l'angle sud-ouest) 
tandis que 
l'Erechthéion abrite épisodiquement le harem du gouverneur turc, les 
Propylées sont utilisés comme poudrerie.
 1640 : explosion des Propylées et destruction de la structure supérieure du 
bâtiment central
 1686 : démolition du temple d’Athéna Niké
 1687 : explosion du Parthénon par les obus de Morosini. 
 
Voir les détails 
sur la responsabilité de Morosini
  1801 : avec 
l'autorisation officielle du Sultan, Lord Elgin, ambassadeur du roi d'Angleterre 
auprès de la Sublime Porte, parachève le pillage en acquérant les marbres qui 
font depuis 1815 l'orgueil du British Museum.
 1835 : 
un an après le rétablissement de la démocratie en Grèce, Constantin Caramanlis, 
alors premier ministre, annonce la fondation d'un Comité pour la 
Préservation des Monuments de l'Acropole. La première restauration concerne le 
temple d’Athéna Niké par L. Ross
 1839 – 1863 : première restauration de K. Pittaki (Erechthéion, Parthénon, 
Propylées)
 1835 – 1890 : fouilles sur l’Acropole jusqu'au substratum rocheux conduites par K. Pittaki, P. Kavadia, G. 
Kawerau
 1898 – 1939 : programme de restauration de N. Balanou sur tous les 
monuments avec 
l'utilisation d'agrafes de fer 
: 
le Parthénon 
(1898-1902, 1922-1933), l'Erechthéion 
(1902-1909), 
les Propylées (1909 à 1917), le temple d'Athéna Niké (1935-1940).
 1975 : interventions salvatrices et de restauration sous la surveillance du 
Comité pour la Conservation des monuments de l’Acropole.
 2000 : création d'un Service de Restauration de l'Acropole pour accélérer les 
travaux afin qu'ils soient achevés pour les J.O. de 2004 (ce qui ne sera pas le 
cas).
 2005 : 230 personnes travaillent en permanence à la restauration.
 2009 : la restauration se poursuit et ne sera achevée sans doute qu'en 2020
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    | Quels sont les  
buts 
de la restauration actuelle?
 
- meilleure connaissance des 
monuments et des techniques de construction- 
la 
conservation structurelle
 - la conservation des surfaces
 - un degré maximal de protection des statues
 - un repositionnement des blocs restaurés par le passé
 - la restauration complémentaire de certaines plaques en utilisant, 
principalement, des blocs tombés sur le site qui appartiennent au monument.
 
En quoi 
 consiste la restauration? 
Dans 
l’ordre suivant :- démontage de parties de monuments* et enlèvement de blocs architecturaux.
 
 *démonter toutes les anciennes réparations, éliminer le fer qui abîme les 
marbres et le remplacer par un matériau inoxydable et stable, le titane.
 
 - nettoyer les pierres et les renforcer contre la 
pollution. Le nettoyage se fait au laser qui combine l'utilisation de rayons ultraviolets 
et la lumière infra-rouge.
 - enlèvement des sculptures (pour les abriter, le plus souvent, dans le nouveau 
musée)
 - reconstitution des blocs architecturaux en marbre en respectant le matériau 
d’origine** et les techniques des Anciens
 
** Les 
réparations primitives du début du XXe siècle conduisaient, pour l’assemblage 
des blocs, à les retailler et à combler les vides avec du ciment. Maintenant, on 
garde aux blocs leur forme originelle, et on comble les vides avec des matériaux 
de même nature. Ainsi, on doit trouver du marbre ayant à peu près les mêmes 
veines que celui des blocs originaux.
N. Toganidis, responsable du Parthénon, a 
commandé un bloc de marbre pentélique de 12,5 tonnes, "sans trop de nervures", 
pour remplacer la poutre en béton armé (architrave) placée au début du XX°s, 
au-dessus de la grande porte du Parthénon (coût du bloc : 700 000 euros!)
 - 
remontage, correction des erreurs*** commises lors des précédentes 
restaurations, ainsi que mise en place de reproductions fidèles des sculptures 
retirées. 
Les copies sont 
effectuées en pierre artificielle, à base de ciment, de sable de quartz, de 
pigments inorganiques, pour résister aux conditions extérieures. 
Elles sont 
réalisées en utilisant des dispositifs de pointage pour correspondre exactement 
à la surface fragmentée de l'ancien bloc antique. Cela réduit la 
détérioration de l'ancien bloc et garantit la réversibilité de l'opération 
(la réversibilité est l'un des grands principes théoriques du projet)
 
*** On 
essaie autant que possible de remettre les blocs à leur emplacement d’origine, 
et parfois, il faut se livrer à une véritable enquête de détective. | 
  
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Les premiers 
 
résultats de la restauration en cours 
     Les 
équipes de restauration travaillent avec des machines parfois créées pour 
l'occasion. Aujourd'hui encore, le transport des blocs de marbre jusqu'au haut de l'Acropole est 
problématique. Des camions les amènent  du Pentélique au pied de l'Acropole, côté 
sud-est, de là ils subissent une première découpe puis sont hissés par une grue 
spéciale montée sur rails, capable de lever de 50 m un poids de 10 tonnes. 
Arrivé en haut de l'Acropole, les blocs sont placés sur un wagonnet et conduits 
au chantier. Une machine est spécialement conçue pour ciseler les cannelures des 
colonnes. Quand les tambours ont été empilés, les finitions se font à la main.Utilisation de l'informatique : tous les blocs sont entrés dans une base de 
données pour aider à retrouver leur place originelle.
 
	Quels sont les 
 
moyens 
utilisé? 
    
De 
2001-2005, 1000 pièces (pour un poids total de 2,315 tonnes) ont été démembrées 
et rassemblées, 1100 fragments ont été recollés et remis en place, 690 additions 
ont comblé d'anciens fragments, 90 nouvelles sections de marbre ont été 
ajoutées. 
Nos connaissances sur les 
techniques de construction et d'assemblage des Anciens ont été profondément 
renouvelées. Les 
blocs de marbre étaient grossièrement équarris dans les carrières du Pentélique, 
transportés sur le chantier, et  travaillés sur place. Mais certains blocs 
(éléments d'architraves et de linteaux, tambours de colonnes...) pèsent jusqu'à 
12 tonnes.Le 
nettoyage des sculptures de la frise ouest a révélé des traces de couleur : le 
rouge, qui provient de l'hématite, le bleu égyptien ; l'utilisation de ces deux 
couleurs était déjà connue, mais on a trouvé aussi des traces de vert, obtenu à 
partir de malachite. Les textes antiques nous apprennent d'ailleurs que non 
seulement les frises, mais aussi les colonnes étaient 
 
peintes. L’examen 
du sol de la maison des Arrhéphores a permis de découvrir des fragments 
d’architecture et de sculpture du Parthénon, comme un élément d’une métope du 
côté nord.
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Où en sommes-nous des 
différentes restaurations ? -  
Les 
Propylées : 
 
autres 
pages sur les PropyléesParties restaurées : le portique Est, le mur Nord Est, l'anastylose de la salle 
Ouest
 Parties à restaurer : les 
ailes Nord et Sud, la reconstruction du mur Sud de la salle Ouest
 Les chapiteaux 
ioniques d’origine, en mauvais état et très mal restaurés au début du XXe 
siècle, ont été remplacés par des copies, les originaux seront placés dans le 
nouveau musée.
 Selon T. Tannoulas, 
responsable des Propylées, le marbre neuf représentera un tiers des pièces 
restaurées.
 
 Pour ne pas confondre les parties originales et celles restaurées (blanches), on 
joue sur la couleur. On voit bien ici, les deux chapiteaux ioniques blancs qui 
sont des copies (photo 05-2009)
 
 Les propylées sont en pleine 
restauration - Cliquer pour agrandir (photo 05-2009)
 
 
- Le 
Parthénon :(autres 
pages sur le Parthénon : 
voir ici 
et  
ici 
)Il est bien difficile de faire le point faute d'informations précises et 
actualisées. La restauration (qui comprend 12 programmes) devait être terminée pour les JO de 2004, puis en 
2006. A l'été 2009, je constate que c'est loin d'être terminé. Le retard est 
sans doute dû au fait qu'il a fallu reprendre des parties déjà restaurées. 
Ainsi, les 6 colonnes du pronaos mises en place en 2004 ont dû être démontées 
puis remontées. 
Explication : l'absence de cannelures les rendait inesthétiques et jurait avec 
l'environnement ; on a donc décidé d'ajouter des cannelures, en dégrossissant 
d'abord les tambours avec une scie électrique spécialement conçue à cet effet 
(ce qui nécessite le désassemblage des tambours), les finitions se faisant à la 
main ultérieurement. Il faudra un an pour traiter et remettre en place les 33 
tambours concernés.
 De plus, au fur et à mesure de la restauration, le programme est changé :
 - il est décidé en 2006 d'enlever 
7 des 8 métopes d'origine qui restaient encore sur la frise dorique le long du côté 
nord, 
il s'agit des métopes 24, 25, 27 à 31, qui sont remplacées par d'anciens 
moulages, tandis que les originaux, après nettoyage et restauration, seront 
exposés dans le nouveau musée de l'Acropole. L'opération a eu lieu durant 
l'année 2007. Désormais, seules la métope 32 (à l'extrémité ouest du côté nord) 
et les 14 métopes du côté ouest seront les éléments originaux de la décoration 
sculptée encore en place sur le Parthénon. La frise Est a été transférée vers le 
musée en 1993.
 - Mais en avril 2008, le 
directeur de l'Acropole d'Athènes, fait campagne pour que les dernières 
sculptures antiques originales en place sur le temple du Parthénon soient 
déménagées, elles aussi, avant d'être définitivement dégradées par la pollution.
 "Il reste 17 métopes* de la frise dorique. Il faut les protéger car elles ne 
supportent plus les conditions atmosphériques", affirme Alexandros Mantis, qui 
réclame leur transfert dans le nouveau musée au pied de l'Acropole.
 Mais l'opération, qui reviendrait à débarrasser le Parthénon de ses dernières 
sculptures originales, n'a pas que des partisans.
 "il n'y a pas eu de décision du KAS, il faut d'abord lancer les études 
nécessaires et ensuite convoquer une conférence internationale pour décider", a 
affirmé la responsable du service de restauration de l'Acropole (Ysma), Maria 
Ioannidou.
 Le directeur des restaurations des monuments antiques (Daam) du ministère de la 
Culture, Démosthène Giraud, est tout aussi prudent: "il est nécessaire d'établir 
des études détaillées", dit-il. Mais pour le directeur de l'Acropole il y a 
urgence. "Nous devons à tout prix conserver notre patrimoine", insiste-t-il.
 * 14 métopes sur la face 
occidentale et deux autres sur la face nord dont l'une est connue sous le nom de 
"l'Annonciation" : elle avait été laissée intacte par les premiers Chrétiens qui 
avaient cru voir dans la scène une représentation de l'annonce faite à Marie. 
Une dernière métope sur la façade sud représente une scène du combat entre Les 
Centaures et les Lapithes. Elle est attribuée à Myron, le sculpteur du fameux 
Discobole.A l'origine, 92 métopes ornaient la frise dorique, l'ensemble sculpté le plus 
ancien du Parthénon. Très peu sont restées en place et la plupart sont mutilées 
et méconnaissables. Celles de la façade principale à l'est représentent le 
combat des dieux et des géants, celles du sud, les combats des Lapithes et des 
Centaures (voir ici), celles à l'ouest, le combat des Grecs contre les Amazones, et celles 
au nord, des scènes de la guerre de Troie.
 
 En définitive, la 
nouvelle intervention est décidée pour la 
façade 
ouest, 
qui a souffert successivement des attaques des chrétiens (sculptures abîmées), 
de la guerre d'indépendance (700 impacts ont été repérés), des séismes de 1981 
et 1999, et de l'humidité constante sur cette façade ; on prévoit la présence 
d'échafaudages pendant trois ans à partir de 2009 ; les travaux comprendront la 
dépose des métopes authentiques qui restent et leur remplacement par des 
moulages,  la consolidation du fronton, avec la remise en place de deux 
fragments antiques et l'addition de nouveaux morceaux de marbre.
 - en novembre 2009, la restauration des colonnes du côté nord est en cours et 
s'achève.
 
 Restera ensuite à enlever la dalle 
temporaire qui protège actuellement le sol. 
La question d’une toiture a également été posée. 
Les spécialistes ont retrouvé 
pas moins de 1600 morceaux du Parthénon, disséminés autour de la colline. Quand 
ils seront remis en place, l'édifice aura retrouvé 15% en plus de sa structure 
avant restauration.
 
  côté ouest : les moulages de 
la frise des Panathénées sont prêts à être mis en place
 
  
    |  |  |  
    | 
    côté ouest : on distingue 
    bien les 2 frises :- la frise extérieure : dorique
 - la frise intérieure : ionique où l'on 
    constate que des éléments de moulage de la frise des Panathénées sont déjà 
    en place
 Voir une comparaison entre les moulages et la 
    frise originale
 | 
 Côté 
Est : la frise a été transférée vers le musée en 1993 et la restauration de ce 
côté est maintenant terminée   |  
    |  |  |  
    | 
Le
côté sud : la restauration est terminée | 
Le côté 
nord est entièrement échafaudé et en pleine restauration |  
Pour en savoir plus sur le Parthénon
et sa restauration : voir "LES SECRETS DU PARTHENON" 
- L'Érechthéion 
:(autres pages sur l'Erechtéion)La restauration est terminée, elle a été conduite de 
1979 à 1987. Les 
Cariatides originales ont été transférées au Musée de l'Acropole et remplacées 
sur le monument par des copies fidèles. Le monument a été démonté complètement, 
les erreurs de positionnement de certains blocs ont été corrigées. Une copie de 
la colonne nord-est du monument (enlevée par Elgin et actuellement au British 
Museum) ainsi que des parties de l'entablement ont été 
repositionnée sur le monument.
 
   
L'Érechthéion en 2009 : on voit bien les parties
restaurées en blanc
: la frise (à gauche), l'architrave (à droite), les cariatides sont des copies, 
les originales sont à l'abri dans les musées. 
 - 
Le temple d'Athéna 
Niké : 
(autres pages sur le temple d'Athéna Niké) 
  
    | 
    
 Maquette du temple 
    d'Athéna Niké
 | Ce petit temple a subi de maintes péripéties. Démoli en 1687 par les Turcs, pour 
réemployer ses matériaux dans un mur de défense lors du
     
    siège de Morosini, il 
fut reconstruit en 1835. En 1936, on dut à nouveau le démonter car son support 
menaçait de s'écrouler. En 1998, la frise originale a été transférée au musée. 
Depuis l'année 2000, le temple est à nouveau en travaux, il a été démonté 
entièrement et il pose de nombreux problèmes. Les fondations, le soubassement *, 
les murs et les colonnes sont désormais en place. Le fronton Est va être 
restitué en utilisant une cinquantaine de nouveaux
fragments retrouvés en divers endroits (notamment dans les déblais de la Pinacothèque et
de la maison des arrhéphores). Il est prévu de restaurer la corniche, le fronton est, et trois des six bases d’acrotères
(sommet du fronton est, angles nord-est et sud-ouest) ainsi qu’un certains
nombres de gargouilles en forme de têtes de lions. 
La 
restauration de la frise avec des copies n'est pas commencée faute d'un accord 
scientifique.
 |  
*
 le soubassement 
de ciment sur lequel avait été reconstruit le monument du Ve siècle a été 
remplacé par une grille en métal inoxydable et indéformable sur laquelle ont été 
placées les dalles du soubassement. 
  
    |  |  |  |  
    | Le temple d'Athéna 
Niké en 1981 | Le temple d'Athéna 
Niké en 05/2009 | Le temple d'Athéna 
Niké en 05/2009 |  
- La Maison des Arrhéphores 
voir 
aussi iciLa maison 
des Arrhéphores est un bâtiment, identifié par Wilhelm Dörpfeld vers 1920. 
Situé près de l'enceinte nord, elle logeait les Arréphores, quatre fillettes qui 
avaient pour tâche de préparer les péplos utilisés lors des processions des 
Panathénées. L'édifice dessinait au sol un carré 12 mètres de côté. Il 
comprenait une chambre unique longée au sud par un portique et d'une volée 
d'escaliers.
 Le 
sol a été entièrement déblayé, 
et on y a trouvé plus d'une centaine de fragments architecturaux appartenant au 
Parthénon et aux Propylées. Mais ce bâtiment construit au Ve siècle dans un 
calcaire de mauvaise qualité est en très mauvais état. En juillet 2006 est prise 
la décision d'ensevelir de 
nouveau le bâtiment.
 
  - 
L'installation 
d'un réseau de capteurs sismiques 
ainsi que celle d'une fibre optique dans les murs, permettra de  vérifier 
et de surveiller le comportement des bâtiments lors de tremblements de terre. - 
Les murs d’enceinte
 Ils ne sont 
pas en bon état et 
sous surveillance, ils devront être consolidés
 - 
Le sol du Rocher SacréIl 
devra être remis en état 
et aplani, de 
nombreux trous ayant été provoqués par les fouilles et les travaux de 
restauration.
 
L'investissement 
humain et 
financier 
     Les travaux, de nature 
scientifique, sont le fruit d'une collaboration internationale, notamment avec 
la Corée du Sud, l'Italie, le Mexique et la Chine. Plus 
de 1.000 architectes et archéologues ont déjà restauré ou remplacé un total de 
2350 tonnes de marbre. 
     Les dépenses des 
restaurations de la période 1999-2005 se sont élevées à près de 28,5 millions 
d'euros. 86 % ont été couverts par les fonds communautaires. Pour 2005-2006, 
l'Europe a accordé à ces projets 10,5 millions d'euros et le trésor grec 
2 millions d'euros. 
     La prévision du budget 
initial par L'UNESCO (15 millions de dollars) a donc déjà été largement dépassée 
: 
Extrait du rapport de 1977 : 
"Par lettre circulaire CL/2544 du 2 mars 1977 (Annexe 
I), le Directeur général 
a adressé aux Etats membres et Membres associés de 1'Unesco le texte de l'appel 
en précisant : "à la lumière des consultations que j'ai eues avec les autorités 
grecques en 1976, il apparaît nécessaire de réunir en faveur de l'Acropole, une 
somme équivalant à 15 millions de dollars des Etats-Unis d'Amérique, dont une 
partie serait fournie par le gouvernement grec et l'autre par des contributions 
volontaires que 1'Unesco se chargerait de recueillir auprès des Etats membres ou 
Membres associés, d'organismes publics ou privés et de particuliers". Pour 
recueillir les fonds nécessaires, le Directeur général invitait les Etats 
membres et les Commissions nationales pour 1'Unesco à susciter la création de 
comités privés en vue de sensibiliser l'opinion publique aux problèmes de la 
sauvegarde de l'Acropole et de susciter des versements à un Fonds international 
établi auprès de 1'Unesco." La 
restauration totale de l'Acropole devrait être achevée en 2020. |