Citoyen : celui qui participe aux affaires de la cité, il a le droit de vote et d'être élu.

Chiton : long vêtement, tunique.

Classe : à Athènes, Depuis Solon (début VIème siècle av JC), les citoyens sont répartis en quatre classes selon leurs revenus évalués en grain : les pentacosiomédimnes (plus de 500 médimnes de grain), les cavalier, les zeugites, les thètes. Selon leur classe, les citoyens peuvent accéder à certaines fonctions politiques et à un certain rang dans l'armée, c'est l'isonomie ("égale répartition"). Il n'y a donc pas une stricte égalité entre les citoyens, mais chacun peut accéder à une parcelle de pouvoir en fonction de la hiérarchie établie.

Corè ou Korè (pluriel Korei) : statue archaïque de jeune fille.

Couros ou Kouros : (pluriel : Couroï) statue archaïque d'homme nu.

Cité : "polis" en grec, ce qui donnera le mot "politique". Communauté d'hommes libres formant un Etat indépendant avec ses propres lois et ses propres institutions. Les habitants de la cité sont les citoyens.

Comédie : du grec "komos" : fêtes en l'honneur de Dionysos et "oïdê" chant. Pièce de théâtre qui fait rire.

Chryséléphantine : (du grec "khrusos" : or et "elephas" : ivoire),  ex : une statue chryséléphantine est une statue faite en or et en ivoire.

Cyclopes : Chez Homère, les Cyclopes sont des géants anthropophages, d’une force redoutable et qui n’ont qu’un œil (en grec, cyclope signifie "œil circulaire"), ils mènent une vie fruste de bergers.
Selon Hésiode, ce sont trois fils du Ciel et de la Terre (Argês, Brontês et Stéropês) qui forgent les foudres de Zeus.
On peut les trouver aussi comme ouvriers d’Héphaïstos, ils furent tués par Apollon pour avoir fabriqué la foudre, qui avait causé la mort de son fils Asklépios.
Les Grecs croyaient que les murailles de plusieurs villes mycéniennes (Mycènes, Tirynthe...) avaient été bâties par des Cyclopes, de là le terme d’appareil cyclopéen pour désigner des murs dont les pierres de grande taille ne sont pas équarries.

Dème : les citoyens d'Athènes se répartissent en 139 dèmes (villages ou quartiers) où ils sont inscrits sur un registre, l'appartenance au dème est héréditaire. (voir tribu).

Damoclès : Damoclès était un courtisan de Denys Ier l’Ancien, tyran de Syracuse. Il s’émerveillait des richesses du tyran et de sa position enviable. Mais Denys lui donna l’occasion de mesurer la précarité de son bonheur et de ses richesses : il l’invita à un banquet et lui offrit des mets et des vins remarquables. Damoclès profitait avec joie du festin, jusqu’au moment où Denys lui dit de lever les yeux : juste au-dessus de Damoclès, une épée était suspendue, attachée par un mince crin de cheval. Alors Damoclès comprit combien le sort du tyran était fragile et son bonheur peu enviable. C’est de là que vient l’expression « épée de Damoclès » pour désigner une situation  particulièrement instable et périlleuse.

Démocratie : de "démos" : peuple et "kratos" : pouvoir. Régime politique dans lequel le pouvoir appartient au peuple, les citoyens. La démocratie a été inventée par les Athéniens.

Ecclésia : C'est l'assemblée des citoyens qui se tient sur la colline de la Pnyx (trois ou quatre fois par mois). L'ecclésia détient le pouvoir législatif (vote des lois) et prend les grandes décisions, comme la guerre ou la paix, l'exil des citoyens indésirables, les dépenses publiques ... Dans ce sens, la démocratie athénienne est directe, les décisions sont prises sans intermédiaire, mais directement par le peuple.

Egée : Egée est un roi d'Athènes, son fils Thésée, un héros, eut à délivrer sa ville du tribut qu'elle payait à Minos, roi de Crète : 7 jeunes garçons et 7 jeunes filles qui étaient dévorés chaque année par le minotaure (monstre mi-homme, mi-taureau) vivant dans un labyrinthe. Thésée se joignit aux victimes après avoir promis à son père de remplacer au retour, s'il triomphait, les voiles noires du navire par des voiles blanches. Sa beauté et sa jeunesse touchèrent le cœur d'Ariane, la fille du roi Minos, qui lui donna une pelote de fil pour pouvoir sortir du labyrinthe lorsqu'il aurait tué le monstre. Vainqueur du Minotaure, il s'enfuit de Crète en enlevant Ariane, mais Thésée abandonna Ariane à Naxos sur ordre de Dionysos dont elle était la fiancée. Dans son chagrin, il oublia ensuite de hisser la voile blanche qui devait annoncer de loin sa victoire aux Athéniens et Égée, à la vue des voiles noires, se jeta dans la mer qui depuis prit son nom.

Ephèbe : du grec "ephêbos" : qui est dans sa jeunesse. Jeune garçon, adolescent. Par extension : beau jeune homme.

Ephébie : le service militaire à Athènes, de 18 à 20 ans, passage obligé pour devenir citoyen.

Eponyme : (qui donne son nom) chacune des 10 tribus de l'Attique a le nom d'un héros  qui est le patron-protecteur de la tribu. Chaque héros a sa statue. Le nom des héros a été choisi par l'oracle de Delphes.

Esclaves : homme, femme ou enfant non libre.

Exporter : (sortir du port), vendre des marchandises à un autre pays.

Ex-voto : offrande faite à un dieu en remerciement : statues, statuettes, vaisselle...

Génisse : jeune vache n'ayant pas encore eu de veau.

Gymnase : au début, le gymnase est un terrain en plein air, avec un sol plan pour les courses, des pelouses et une rivière pour prendre un bain après les exercices physiques. Ainsi, l'Académie à Athènes n'était à l'origine qu'un bois sacré. Peu à peu, le gymnase devint un édifice architectural complexe composé de trois parties : la palestre, le gymnase découvert, le stade.

Gymnase découvert : c'est un vaste rectangle, à l'air libre, encadré de portiques. On y trouve des pistes (longues de un stade), des pelouses, des arbres, des arènes (espaces couverts de sable) pour les combats et les sauts. En cas de pluie, les athlètes peuvent s'entraîner sous les portiques.

Haut-relief : les sculptures ne se détachent pas complètement du support comme dans la ronde bosse, mais elles sont plus apparentes que celles du bas-relief.

Hécatombe : étymologiquement : sacrifice de cent boeufs.

L'Héliée : c'est le tribunal populaire (pouvoir judiciaire) : 6000 citoyens (les héliastes), tirés au sort, jugent les affaires courantes, les meurtres étant jugés par un autre tribunal :