|  | Antinoos 
  
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    | ANTINOÜS 
    (ou ANTINOOS) : Antinoüs 
    était un jeune Bithynien d’une grande beauté. Il était l’un des favoris de 
    l’empereur Hadrien. En 130 après J.C., accompagnant Hadrien dans un voyage 
    en Egypte, il s’est noyé dans le Nil. Peu après sa mort, des rumeurs 
    romantiques ont commencé à se répandre (on a dit par exemple qu’il avait 
    choisi de mourir pour qu’en échange de sa vie celle de son empereur tant 
    aimé soit plus longue). Hadrien a fondé la ville d’Antinoopolis (ou Antinoé), sur les bords du Nil, 
    en sa mémoire et l’a placé au rang des dieux. En Egypte, il est représenté 
    avec les attributs d’Osiris (ce n’est pas surprenant car pour les Egyptiens  
    ceux qui se noient sont considérés comme des serviteurs d’Osiris). En Grèce, 
    il est assimilé à Hermès. A Rome, le culte n’a pas rencontré un grand 
    succès. Cependant le jeune homme a inspiré de nombreux sculpteurs. Certaines 
    de leurs œuvres nous sont parvenues : l’Antinoüs de Delphes, celui d’Olympie 
    et celui du Belvédère (conservé au Vatican) notamment.
 Les "Mémoires d'Hadrien" de Marguerite YOURCENAR nous racontent la mort 
    d’Antinoüs.
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    |  | Statue 
    d’Antinoüs : cette statue en marbre date du II° siècle après J.C.. C’est, 
    dit-on, la meilleure représentation du jeune favori de l’empereur Hadrien, 
    divinisé après sa mort. Il était réputé pour sa très grande beauté. Il est 
    ici représenté triste et rêveur, dans un style caractéristique de la Rome 
    impériale de l’époque d’Hadrien (période néoclassique). Ses cheveux frisés 
    portent une couronne dorée de feuilles de laurier (arbre d’Apollon). La 
    présence de cette statue dans le sanctuaire d’Apollon s’explique par le fait 
    que l’empereur Hadrien était un bienfaiteur de Delphes et que pour cette 
    raison le sanctuaire avait décidé d’élever une statue au jeune homme déifié. A 
    cette époque, les idées religieuses traditionnelles commencent à être 
    remises en cause et peu à peu la foi perd du terrain. 
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