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Stèle de la démocratie
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ATHÈNES : le musée de l'agora 52/60
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La démocratie : la stèle de la
démocratie 3/5 |
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Stèle de la démocratie en marbre et en forme de
petit temple (naïskos) : le "Démos" (le peuple, assis sur le
trône) est couronné par la
Démocratie. En-dessous, une inscription contre la tyrannie. 336 av. J.-C.
Cette inscription a été rédigée, sur proposition d'Eucrate,
pour éviter tout
retour de la tyrannie
après la bataille de Chéronée en 338 av. J.-C., bien
que le roi Philippe de Macédoine, vainqueur, ait promis de garantir la
démocratie à Athènes.
Traduction du texte : "Si quelqu'un s'élève contre
le peuple pour installer la tyrannie ou aide à l'installation de la
tyrannie, ou porte atteinte au peuple et à la démocratie des Athéniens,
alors que soit honoré qui tuera celui qui aura entrepris un de ces crimes.
Qu'il ne soit permis à aucun député de la Boulé de l'Aréopage, si la
Démocratie est détruite, de monter sur l'Aréopage, de participer à une
séance, ni de prendre une décision sur aucun sujet, et si se produit quelque
chose de semblable, que lui et ses descendants soient privés de leurs droits
politiques, que sa fortune soit remise au peuple et que le dixième de sa
fortune soit donné aux dieux".
Deux copies de la loi furent gravées sur des stèles que
l’on exposa l’une sur la Pnyx, l’autre sur l’Aréopage, mais cette loi fut
rapidement abrogée lorsque les Macédoniens s’emparèrent d’Athènes en 322 av.
J.C., et les stèles furent arrachées. Une seule fut préservée et retrouvée
dans les remblais de l’édifice péristyle (un tribunal) mis au jour sous le
portique d’Attale. |
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