Klérotérion

ATHÈNES : le musée de l'agora 50/60 - La démocratie : le clérotérion 1/5

   Clérotérion (klèrôtèrion) ou machine pour la répartition des charges publiques attribuées par tirage au sort (bouleutes juges) . Chaque candidat remplissant les conditions requises par la loi insérait une plaque portant son nom dans l'une des nombreuses fentes numérotées que comporte cet appareil. A chaque fente correspondait une boule, également numérotée. Sur la gauche de cette stèle, était fixé un tube d'où sortaient aléatoirement des billes noires ou blanches qui désignaient les citoyens appelés à rendre la justice pour la journée du tirage au sort. Les officiers publics étaient donc désignés en fonction de l'ordre de sortie des boules. Les billes blanches signifiaient que l’on était retenu, les billes noires ajourné. Les billes étaient libérées une à une par un mécanisme quelconque et elles tombaient du haut du tube dans une boîte. Si la première bille était blanche, était désigné le candidat dont le nom se trouvait inséré dans la fente supérieure de la première stèle, mais quelquefois, c’étaient tous les candidats dont les noms étaient placés dans les fentes de la première ligne qui étaient retenus. Si la bille était noire, le candidat était écarté. La deuxième bille décidait du sort du deuxième candidat, et ainsi de suite. Les noms des personnes écartées étaient retirés, ceux des personnes qui avaient été ainsi élues restaient sur le klèrôtèrion qui, dans ce cas, faisait office de tableau d’annonce des résultats.
     La machine visible dans ce musée semble avoir été en usage au Sénat au
IIIe ou au IIe s. av. J.-C. durant la période des Douze Tribus.


Fragment de Klérotérion


Reconstitution du Klérotérion


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