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    Le 
    temple d'Athéna Niké fut construit en 425 av. J.-C. par l'architecte 
    Callicratès au sommet d'un bastion. Pour en savoir 
    plus sur le temple, voir ici et les pages suivantes
 La 
    frise ionique :
 Elle est continue et entoure le haut des murs (25.94 
    mètres de long) 
    ; elle est constituée 
    14 
    sections qui 
    
    représentent sur le côté est une assemblée des dieux et des scènes de 
    combats historiques sur les autres côtés, telle 
    
    la 
    bataille de Marathon en 490 av. J.-C. Certains blocs ont été perdus et 
    quatre blocs se trouvent au British Museum.
 Pour en savoir 
    plus sur la frise, voir ici
 
    
    Les 
    frontons :Ils ne sont pas conservés et on ignore tout de leur décoration, seuls 
    quelques fragments ont survécu dont un guerrier nu. Le sujet pourrait être 
    la Gigantomachie, scène très fréquente sur les temples grecs.
 
    
    Le 
    parapet :Les 
    murailles du bastion étaient protégées sur la face nord, ouest et sud par un 
    parapet d’environ 1 m de hauteur. Il 
    mesurait 41,71 m de long et était constitué de plaques avec des reliefs 
    sculptés sur le côté extérieur. Ces plaques étaient fixées sur les parties 
    nord et nord ouest des marches du temple. La frise débutait au coin nord 
    ouest, là où s'achevait l'escalier conduisant des Propylées au sanctuaire. 
    Elle ne présentait pas un récit continu mais des scènes indépendantes les 
    unes des autres. Sur chaque face, des Victoires ailées étaient occupées à 
    des activités différentes : conduire un taureau au sacrifice, tenir des 
    armes ou décorer des trophées avec de l'armement grec ou perse. Athéna, 
    assise au milieu, avait déposé ses armes. Dans la partie centrale, du côté 
    ouest, une Victoire sacrifie un taureau : il s'agit d'un rituel de victoire 
    dédié à Athéna et à son père Zeus Polieus qui possède un sanctuaire sur 
    l'Acropole. Athéna est également représentée dans les coins de la frise. La 
    plus remarquable de ces plaques est celle de la 
    
    Victoire en train de perdre 
    ou de rattacher sa sandale (Acr 
    973). De nombreux sculpteurs, 
    dirigés par Agoracrite de Paros, ont réalisé ce parapet. C'est l'exemple le 
    plus représentatif du « style maniéré » qui influence la sculpture à cette 
    époque.
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