|  | Le Parthénon au musée de l'Acropole 
  
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    ATHÈNES : 
    
    le musée de l'Acropole 51/64 - 
    La période classique : le 
    Parthénon, frontons 
    et métopes | 
    
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    L'espace dédié au 
    Parthénon (troisième étage) est sans doute le plus spectaculaire du nouveau 
    musée. Le plan du Parthénon est reconstitué grandeur nature et les 
    sculptures : -  
    
    frontons
 -  
    
    métopes de la frise dorique
 -  
    
    frise ionique des Panathénées  
    
    sont placées dans leur position originelle avec l'avantage d'être à une 
    hauteur idéale pour les visualiser. Toutes les parties manquantes, qui se 
    trouvent dans d’autres musées (notamment au British Museum et au Louvre), 
    ont été remplacées par des copies en plâtre blanc. De plus, de ce troisième 
    étage, on a une superbe vue sur le Parthénon.
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    Les métopes de la frise dorique
    (pages 
    complémentaires ici)
       
    La frise dorique du Parthénon était constituée de 
    92 métopes : 32 sur les longs côtés (représentant la guerre de Troie au 
    nord, une centauromachie au sud) et 14 sur les petits côtés (gigantomachie à 
    l'est, amazonomachie à l'ouest). Beaucoup ont été détruites ;
    
    
    
    39 
    sont actuellement 
    
    
    à Athènes,
    
    
    15 à Londres, au British Muséum (voir 
    ici),  
    
    1 au Louvre (voir 
    ici).
    Les métopes mesurent 1,35 m de 
    haut, la largeur varie de 1,18 à 1,35 m. Beaucoup ont été martelées lorsque 
    le Parthénon est devenu une église, d'autres ont été détruites par 
    l'explosion de 1687, quand un boulet vénitien a fait voler en éclats le toit 
    du Parthénon qui avait été transformé en poudrière par les Turcs. Au XIXème
    siècle, les métopes les mieux conservées prirent, sur ordre de Lord 
    Elgin, le chemin de l'Angleterre. Grâce aux dessins de l'anonyme de Nointel, 
    nous savons ce que représentaient les métopes aujourd'hui disparues. Il a 
    été possible d'en identifier quelques fragments, réutilisés dans des murs ou 
    découverts sur les pentes sud de l'Acropole. Aucune métope originale ne demeure actuellement sur le Parthénon, il a été 
    décidé lors de la dernière restauration d'enlever les dernières métopes 
    encore  présentes pour les abriter dans le musée de l'Acropole (pour 
    plus de détails, 
    
    voir ici). 
    Les sculptures des métopes datent des années -446 à -440. Leur conception 
    est attribuée au sculpteur Calamis.
 
    Les frontons 
       Les deux frontons du Parthénon, 
    tout comme les métopes sont très incomplets et les sculptures originales 
    sont dispersées : des 
    28 
    compositions conservées, 19 se trouvent à Londres, au British Muséum, et 9 à 
    Athènes, au musée de l'Acropole.Les travaux sur les frontons se sont échelonnés de -438 à -432, et les 
    sculptures des frontons du Parthénon figurent parmi les plus beaux exemples 
    de l'art grec classique. Les figures sont sculptées dans un mouvement 
    naturel, avec des corps pleins d'énergie qui jaillissent des minces 
    vêtements. La distinction entre les dieux et les humains est floue dans 
    cette composition où se mêlent idéalisme et naturalisme.
 Pour en savoir plus sur le fronton Ouest
 Pour en savoir plus sur le fronton Est
 
    des 64 
    métopes conservées, 48 se trouvent à Athènes et 15 en Grande-Bretagne |  
 Le fronton Est au 1er plan, 
la frise dorique avec les métopes au second plan, la frise ionique des 
Panathénées à l'arrière plan
 
 Le fronton Est au 1er plan, 
la frise dorique avec les métopes au second plan, la frise ionique des 
Panathénées à l'arrière plan
 
  Le fronton Est et les 
métopes au British Muséum
 
 Le fronton Ouest au 1er 
plan, la frise dorique avec les métopes au second plan, la frise ionique des 
Panathénées à l'arrière plan
 
 Le fronton 
ouest au musée de l'Acropole
 
 Les métopes en plâtre blanc 
sont des copies des métopes originales qui se trouvent dans les musées étrangers
 
 
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