Les corés

ATHÈNES : le musée de l'Acropole 27/64 - La période archaïque : les korés 5/8

     D'autres korés

Koré 615.
Cette koré a la particularité de présenter son offrande à la déesse avec les deux mains. Elle porte le chiton, l'himation et l'epiblema (voile sur les épaule), mais ses vêtements ne sont pas aussi richement plissés que ceux des autres korés. La poche attachée à la hanche droite est une nouveauté ainsi que beaucoup d'autres éléments tels le rendu naturel des tresses et les contours du corps. Ces éléments annoncent l'esprit du style sévère. Marbre des îles, vers 500 av. J.-C.

Koré 594.
Le bras gauche était attaché séparément (on pouvait changer le bras pour y mettre une offrande différente). Le décor polychrome est bien conservé sur les bordures du vêtement. Marbre de Paros. Fin du VIe siècle av. J.-C.

 

 

 

 

 Koré 671.
Sur cette koré, on voit bien la différence entre le chiton (tunique) et l'himation (le manteau long). Ici, le chiton est court et n'est pas serré à la taille.
Le sourire discret anime le visage et est le signe d'une influence attique.
 Vers 520 av. J.-C.
Détail de la tête ici.

 

 

Koré 673.
Vers 520-510 av. J.-C.


 

 


 

 


 

Koré à la grenade (680).
Les restes de polychromie sont bien visibles sur le vêtement très élaboré.
Le geste, le plissé du vêtement et la coiffure élaborée sont ionisants, tandis que la carrure massive et le visage bien, en chair semblent indiquer un sculpteur attique.
 Vers 530-520 av. J.-C.

 

Koré 682. Plus haute que les autres (1m82), avec un décor polychrome particulièrement riche et une coiffure sophistiquée, elle trahit une influence ionienne forte. Les yeux sertis étaient d'une autre matière. Toutefois, la virtuosité de l'exécution ne suffit pas à animer cette koré. Vers 525 av. J.-C.
Autre photo ici
 

Koré 685. Vers 500-490 av. J.-C.
 

 

Koré 683 : la koré aux bottines rouges pointues (les autres korés sont chaussées de fines sandales).
Elle tient une colombe dans la main gauche. Les défauts de proportion dans l'exécution sont évidents, toutes les Korés ne sont pas belles ! Elle fait partie des rares korés ne portant que le chiton. Le sculpteur pourrait être un Pélopponésien.
Fin VI° s av. J.-C.
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