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          (681)La koré d'Anténor
          . Il s'agit d'une koré géante (2 m 01), avec une 
              large poitrine. Les plis verticaux du manteau sont remarquables.
 Cette 
              korê ne représente pas, comme les autres, une jeune fille mais une 
              femme à l'air assuré et volontariste, dans laquelle on s'est plu à 
              reconnaître la courtisan Leæna 
              (« la lionne »), amie des tyrannoctones et torturée à mort après 
              l'assassinat d'Hipparque. L'artiste, malgré le costume ionien, 
              préfigure l'austérité.
 La base de la statue porte une 
              inscription qui a permis d'identifier le dédicant et le sculpteur 
              :
 « Offrande 
              du potier Néarchos à Athéna en dîme de ses travaux.
 Anténor, fils d'Eumarès, a réalisé la statue. » 
              (- 
              525)
 
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              (670)Cette aimable koré, 
          
          au style un peu précieux, qui trahit une influence orientale venue 
          d'Ionie, est
              parfaitement conservée et présente une variante 
              singulière du type des korés :  
          
          
          
              
          
          elle ne porte qu'un chiton
          (parsemé de rosettes peintes), alors 
              que les autres sont également vêtues d'un manteau (himation). La 
          manière dont la main gauche retrousse son vêtement de face est très 
          inhabituelle dans la sculpture attique. L'avant-bras droit était 
          amovible et présentait une offrande. Elle porte un diadème peint et le 
          bracelet, au bras gauche, est bien visible.
 H : 1m15.
 Vers 510 av. J.-C.
 
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