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SEPT SAGES
Les sept sages
Le chiffre sept
étant considéré comme celui de la sagesse, de la connaissance, les grands
sages de l'Antiquité devaient être au nombre de sept. La liste
de ces sept personnes avait été arrêtée par les prêtres de Delphes (selon l'oracle) en
585 av JC. Mais cette liste peut varier selon les historiens.
Il s'agit,
selon Diogène Laërce de Thalès
de Milet, Bias de Priène,
Solon d’Athènes, Chilon de Sparte, Périandre (tyran de Corinthe), Épiménide
de Crète, Phérécyde de Syros, Pittacos de Mitylène, Cléobule de Lindos (à
Rhodes), Myson (originaire d’une obscure bourgade continentale) et Anacharsis
(fils d’un roi barbare et d’une Grecque).
La diversité même des origines, célèbres ou humbles, grecques ou
barbares, indique une volonté et une véritable stratégie de culture panhellénique.
On remarque que la liste compte des experts dans la science des nombres,
des figures, des astres, des lettres et de la législation, des hommes de
gouvernement, des donneurs de lois, des réformateurs et même un tyran, à côté
de célèbres théologiens.
Le
saros
Période chaldéenne
de 18 ans 11 jours qui comporte 223 lunaisons et qui règle le retour des
éclipses (dans cette période, il y a environ 86 éclipses, 43 de Soleil
et 43 de Lune).
Les
ioniens
Traditionnellement,
on appelle «Ioniens» ou «premiers philosophes de la Grèce» un groupe de
personnages ayant fleuri au VIe siècle
avant J.-C. dans les grandes cités côtières d’Asie mineure, singulièrement
dans la ville portuaire de Milet et la cité de pèlerinage d’Éphèse. Après
Aristote et d’après lui, on nomme Milésiens Thalès, Anaximandre, Anaximène,
et l’Éphésien Héraclite. À cette liste, il conviendrait de joindre
quelques sages, comme Bias de Priène, et quelques historiens ou géographes,
comme Hécatée, sans oublier les chefs de file des écoles dites «italiennes»,
nés en Asie ou dans les îles du bassin oriental de la Méditerranée, comme Xénophane
et Pythagore.
Le
gnomon
L'aiguille du cadran
solaire ou gnomon projette des ombres sur le sol ou le plan de lecture, selon
les positions, au cours de l'année, des astres et du sol. Depuis Anaximandre,
dit-on, les physiciens grecs savent reconnaître sur ces projections quelques événements
du ciel. La lumière venue d'en haut écrit sur la terre ou la page un dessin
dont l'allure imite, représente les formes et les places réelles de l'Univers,
par l'intermédiaire de la pointe du stylet.
"l'obscur"
La légende attribue à Héraclite un livre, qu’il
aurait déposé dans le temple d’Artémis à Éphèse. Par livre il faut
entendre des tablettes, sur lesquelles auraient été gravés les caractères
par une technique relativement archaïque, laissant peut-être le découpage des
phrases au choix judicieux du lecteur. Les interprètes récents se disputent
encore sur la meilleure façon de découper des phrases en y introduisant la
ponctuation. D’où les écarts de l’interprétation. Ces phrases savamment
fabriquées transmettent un message, sans doute, en même temps qu’elles
fixent un vocabulaire. Avec une extrême simplicité de moyens et une grande économie
de mots, elles condensent le plus de sens possible, et parfois plus d’un sens
possible. D’où les difficultés de lecture qui ont valu à Héraclite sa réputation
d’obscurité.
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