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Arche d'Alliance se dit
"aron "
en hébreu, ce qui signifie «coffre», «caisse».
Elle est parfois appelée : l'arche de Dieu,
l’Arche sainte, l'arche
de la Loi, l'arche de témoignage.
C'est
Yahvé lui-même (le Dieu des
Hébreux) qui demanda à Moïse de construire l'Arche
d'Alliance :
"Tu
feras en bois d'acacia une arche longue de deux coudées
(1,15 m) et demie, large d'une coudée et demie (0,69
m) et haute d'une coudée et demie. Tu la plaqueras d'or pur,
au-dedans et au-dehors, et tu feras sur elle une moulure d'or, tout autour.
Tu fondras pour elle quatre anneaux d'or, et tu les mettras à ses quatre
pieds : deux anneaux d'un côté et deux anneaux de
l'autre. Tu feras aussi des barres en bois d'acacia, tu les plaqueras d'or,
et tu engageras dans les anneaux fixés sur les côtés de l'arche les barres
qui serviront à la porter. Les barres resteront dans les anneaux de l'arche
et n'en seront pas ôtées".
(Exode XXV-10). |
Le
couvercle de l’arche recouvert d’une plaque dorée
se nomme le kapporet, on le traduit par «propitiatoire»
(propitiatorium en latin).
L'Arche
d'Alliance a été construite
pour y conserver les Tables de la Loi
dictées par Yahvé à Moïse sur le mont Sinaï, elle abritait aussi la
verge d'Aaron (qui fleurissait, sceptre de pouvoir,
symbolisant la force spirituelle) et la manne
(nourriture
miraculeuse qui, d'après la Bible, tomba du ciel pour nourrir les Hébreux
dans le désert).
Lors de l'exode (la fuite d'Egypte),
l'Arche
d'Alliance
était portée par des prêtres marchant en tête du peuple hébreu : au désert,
dans la traversée du Jourdain, lors de l'attaque de Jéricho...
On la
retrouve, en effet, à Gilgal (Josué, VII, 6), à Béthel (Juges, XX, 27), à
Sichem (Josué, VIII, 33), à Silo (I Sam., III, 3), avant qu’elle ne soit
capturée par les Philistins (I Sam., IV, 11), puis restituée aux Israélites
qui la déposèrent à Qiryat-Yearim (I Sam., V, 1-VII, 1) |
