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Le Livre des morts
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Savoir Plus "Le Livre des Morts" |
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Le
Livre des Morts ou, pour les Egyptiens, "Formules pour sortir le jour". "Celui qui aura appris ce livre sur terre ou qui l'aura fait écrire dans sa
sépulture, il sortira tous les jours qu'il voudra, et il rentrera dans sa
tombe sans obstacles ; il lui sera donné du pain, de la bière, de la viande
provenant de l'autel de Rê ; il recevra un terrain dans les champs des
roseaux où il lui sera donné de l'orge et du blé et il sera florissant comme
il était sur terre", dit la réclame ajoutée au premier chapitre, résumant
les avantages à attendre de l'ouvrage. Mode d'emploi
Mais cet alléchant résultat n'est garanti aux éventuels acheteurs que
s'ils observent le mode d'emploi qui est donc souvent précisé. Tel chapitre
doit être écrit avec la myrrhe sur une bandelette de lin nouée au cou du
défunt le jour de l'enterrement, tel autre est à réciter après s'être
purifié, avoir chaussé des sandales blanches, avoir mis du fard à yeux noir,
s'être oint de myrrhe et avoir déposé une offrande appropriée, d'autres
encore récités sur l'amulette convenable, sur une image du défunt dessinée
dans la barque du soleil, etc. Mais la meilleure garantie est de se faire
copier une version intégrale ou résumée sur un long rouleau de papyrus
déposé près de la momie, ou, plus tard, introduit dans la cavité centrale
d'une statue en bois du dieu Osiris.
Composition
Un Livre des Morts se présente comme une succession de formules
indépendantes, certaines de quelques lignes, d'autres très longues. Elles
reprennent souvent celles qui étaient inscrites sur les cercueils du Moyen
Empire, d'autres ont été composées vers 1550 ou 1500 avant JC, date des plus
anciens de ces livres, quelques-unes, enfin, seront rajoutées peu à peu. Au
début le choix des chapitres, l'ordre dans lequel ils se succèdent,
dépendent de la fantaisie du client ou du copiste mais ensuite un ordre
s'impose que suivent approximativement, avec au besoin des coupures, tous
les exemplaires.
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Extrait d'un Livre des Morts au nom du scribe Hornéferet
- vers 1450 av JC (milieu XVIIIème dynastie). Les dessins des signes,
écrits rapidement à l'encre à l'aide d'une sorte de pinceau, sont encore
reconnaissables. On reconnaît : les différents oiseaux, l'homme assis la
main à la bouche, le serpent à cornes, le lièvre... Le texte se lit de
droite à gauche et de haut en bas. |
Contenu
En dehors d'hymnes aux dieux, surtout à Osiris et à Rê, le livre est
constitué de formules destinées à donner au mort les moyens d'exiger
l'accomplissement de ses vœux et l'élimination des obstacles qui pourraient
être placés devant lui. On peut classer la majorité sous les en-têtes
suivants : formules pour :
- sortir le jour sur terre, afin de profiter des offrandes, contempler le
soleil, revoir sa maison, bref, "faire tout ce que l'on voudra parmi les
vivants", et rentrer le soir dans la tombe.
- Vivre bienheureux après la mort en disposant de tous ses moyens, de sa
bouche, de sa magie, de son nom, de son cœur, de sa tête, etc... en
profitant de la fraîcheur de l'eau et du vent.
- Eliminer les êtres nuisibles de l'Au-delà (crocodiles, serpents, etc.) et
éviter les catastrophes menaçantes (pourrir, être envoyé à l'abattoir des
dieux, être contraint de manger ses excréments et boire son urine, etc.).
- Prendre toutes les formes qui plairaient (se transformer en faucon, en
doyen du tribunal, en nénuphar, en dieu Ptah, en phénix, en pigeon, etc...).
- Se placer dans la compagnie de divers dieux, soit pour partager leurs
repas, soit pour les accompagner dans leur destin cosmique, en montant, par
exemple dans la barque du soleil.
- Connaître les divinités des divers centres religieux.
- Posséder une exploitation dans les champs des roseaux.
- Comparaître devant le tribunal d'Osiris, y voir reconnaître sa vertu et
triompher sa cause contre celle de tous ses ennemis.
- Franchir les diverses portes qui rythment le monde souterrain.
- Donner toute leur efficacité aux diverses amulettes dont le mort s'est
pourvu.
Les moyens qu'il met en oeuvre
Pour obtenir d'un dieu quelque avantage, pour empêcher telle ou telle
puissance surnaturelle de nuire, un Egyptien dispose, surtout s'il est mort,
de bien des moyens, relevant soit de la psychologie élémentaire, soit de la
magie. Exemple, chapitre 79 : "Formule pour se transformer en doyen du
tribunal". Ce que X doit dire : "Je suis le dieu Atoum, qui a fait le ciel
et créé ce qui est, qui est sorti de la terre et a fait naître toute
semence, qui a mis au monde les dieux, lui le dieu advenu par lui-même, le
maître de la vie qui a fait prospérer les deux assemblées divines.
Hommage à vous, maîtres des choses, qui êtes purs et dont les places sont
secrètes, hommage à vous, maîtres de l'éternité, dont les rôles sont cachés,
les sanctuaires mystérieux, les emplacements ignorés, hommage à vous, les
dieux de l'orbe du ciel, hommage à vous, les dieux qui sont dans l'Occident.
Me voici venu parmi vous, pur, divin, bienheureux, puissant, animé, je vous
ai apporté de l'encens et du natron pour chasser la rancœur de vôtre cœur
envers moi, je suis venu chasser les mauvaises intentions de vos cœurs, j'ai
effacé vos peines, je vous ai apporté le bien, présenté la justice, et je
vous connais, je connais vos noms, je connais vos rôles que les autres
ignorent. Je suis issu de vous et apparu comme ce dieu qui mange les hommes
et vit des dieux, je suis plus puissant que vous, étant ce dieu haut placé
sur son pavoi, vers qui les dieux viennent dans l'allégresse, que les
déesses et les femmes sont heureuses de voir.
Je prendrai possession de ma place à l'horizon, je recevrai mes offrandes
sur vos autels, et je boirai de la bière le soir et ceux qui sont dans
l'horizon me rendront hommage." Voilà un chapitre, presque piqué au hasard,
dans lequel les moyens les plus usuels sont mis en œuvre. Le mort veut
contraindre les dieux à lui accorder une place où il pourra manger et boire.
Pour cela il use de cette faculté que n'ont pas normalement les hommes, mais
que possèdent les dieux et les morts : changer de forme à volonté. Il
s'identifie donc avec Atoum, le grand créateur, le plus ancien des dieux,
qui a naturellement pouvoir sur ceux qu'il a créés, et il est dûment rappelé
qu'il a tout créé. Le mort ensuite arrive devant ces divinités auxquelles il
doit présenter sa demande, il leur rend hommage, c'est-à-dire les flatte,
évoque leurs pouvoirs, résidant en partie dans leur mystère. Puis il hausse
le ton, se vante de sa puissance, affirme avoir percé leur mystère, et même
passe aux menaces (il irait jusqu'à les manger). Les dieux n'ont plus qu'à
s'exécuter. Bien sûr, le mort a bien d'autres tours dans son sac, ou dans
son livre. Presque tous jouent sur l'histoire des dieux dont il veut
s'attribuer les pouvoirs, évoquent les phases où ces pouvoirs se sont
manifestés avec le plus d'éclat. Si le Livre des Morts était pour les
Egyptiens le meilleur des guides dans le monde des morts, il est donc
souvent pour nous le meilleur guide dans le monde de leurs dieux.
Les vignettes du Livre des Morts
Certains livres sont simplement écrits en cursif serré ; pour un prix un
peu supérieur, on avait droit à un exemplaire illustré de vignettes
dessinées, avec, au besoin, quelques rehauts de couleur, mais, dans les
belles éditions, les vignettes sont peintes et même, suprême luxe, éclairées
de rehauts d'or à la feuille. Le programme de ces illustrations est assez
étroitement déterminé mais dans les cadres rigides qui leur étaient fixés,
les artistes égyptiens ont toujours su inclure leur petite touche de
fantaisie qui fait qu'au moins aux meilleures époques aucun livre n'est tout
à fait semblable aux autres.
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PAPYRUS : vignette 110 du Livre
des Morts.
DJEDHOR au travail dans
les champs de l'au-delà.
Basse Epoque -
Musée du Louvre.
Les Egyptiens espéraient atteindre après leur mort une sorte de paradis
qu'ils appelaient les Champs des Offrandes, terre d'abondance où l'orge
est haut de cinq coudées (deux mètres cinquante!) et le blé de sept
coudées (trois mètres cinquante)... Le chapitre 109 du Livre des
Morts présente ainsi ce lieu de délices : "Ici commencent les
formules des Champs des Offrandes, les formules pour sortir le jour,
rejoindre les Champs des Roseaux, se retrouver dans les champs des
Offrandes, le grand lieu riche en vents, et là y être puissant,
bienheureux, y labourer, y récolter, y manger, y faire l'amour, y faire
tout ce qu'on fait sur terre..." |
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PAPYRUS :
vignette du Livre des Morts.
Le chapitre 110 est
consacré aux Champ des Offrandes. A l'époque tardive une carte divisée
en trois registres illustre les lieux :
- en haut trônent les principales divinités auxquelles le mort rend
hommage
- au milieu, le mort est à l'ouvrage dans les champs
- en bas, serpentent les canaux d'irrigation |
Papyrus
funéraire au nom d'Ousirour - Ier s av ou ap JC - Encre noire et
peinture à la détrempe sur papyrus. Le texte est une version abrégée du
Livre pour sortir le jour, plus des formules dans le style du
Livre des Respirations. La vignette représente le jugement du mort
par Osiris. |
Quelques extraits du Livre des Morts
Hymne d'introduction
"Hymne à Osiris Ounnéfer, le grand dieu qui demeure dans la province de
Taour, le roi de l'éternité, le seigneur du toujours, dont la vie s'étend
sur des millions d'années, le fils aîné du ventre de Nout, que Gueb a
engendré, le prince maître de la double couronne, celui dont la couronne
blanche est haute, le souverain des dieux et des hommes, qui a reçu le
sceptre et le chasse-mouches, la fonction de ses pères. Heureux sois-tu, toi
qui es dans le monde des morts pendant que ton fils Horus est installé sur
ton trône. Tu as été couronné maître de la ville de Busiris, souverain
résidant à Abydos, toi le très vénéré et très craint en ton nom d'Osiris,
toi qui dureras à jamais en ton nom d'Ounnéfer. Hommage te soit rendu, toi
le roi des rois, le seigneur des seigneurs, le souverain des souverains qui
as conquis le double pays quand il était encore dans le ventre de Nout...
daigne m'accorder la béatification dans le ciel, la richesse sur terre,
l'acquittement dans le monde des morts, et puisse-je, en âme vivante, aller
à Busiris, revenir en phénix à Abydos, sans être arrêté à aucune porte de
l'Au-delà. Et puisse-t-on m'accorder du pain dans la maison des
purifications, des offrandes dans la ville d'Héliopolis, et que soit établie
ma propriété dans les champs des roseaux, riche en blé et en orge."
Chapitre 9 :
formule pour sortir le jour après qu'a été ouverte la tombe
"O âme très vénérable, je suis venu te voir, pénétrer dans le monde des
morts, voir mon père, écarter les ténèbres, car je suis son bien-aimé, je
suis venu voir mon père Osiris. J'ai tranché le cœur de Seth qui avait fait
du mal à mon père Osiris, alors ouvrez-moi toutes les routes du ciel et de
la terre puisque je suis le fils chéri de son père. Je suis venu anobli,
béatifié, préparé. O vous tous les dieux, tous les bienheureux, laissez-moi
passer, car je suis le dieu Thot."
Chapitre 32 :
formule pour chasser les crocodiles qui viendraient arracher la magie
d'un bienheureux dans le monde des morts
"Arrière, crocodile de l'ouest qui te repais des étoiles infatigables, ce
que tu détestes est dans mon ventre : j'ai avalé la gorge d'Osiris. Je suis
le dieu Seth, arrière crocodile qui es à l'ouest, le ver est dans mon
ventre, je ne te serai pas livré et ta flamme ne pourra rien contre moi.
Arrière crocodile de l'est, qui te repais de ceux qui sont dans leurs
ordures, ce que tu détestes est dans mon ventre..., je suis Osiris, arrière,
crocodile qui es à l'est, le ver est dans mon ventre, je ne te serai pas
livré, ta flamme ne pourra rien contre moi.
Arrière, crocodile du sud, qui te repais d'excréments, ce que tu détestes
est dans mon ventre, tu n'as plus de flamme. Je suis le dieu Sopdou,
arrière, crocodile qui es au sud,... je ne te serai pas livré.
Arrière, crocodile du nord, qui te repais du serpent des heures, ce que tu
détestes est dans mon ventre, ton venin est dans ma tête. Je suis le dieu
Atoum, arrière, crocodile qui es au nord, la déesse scorpion Selkis est dans
mon ventre et je ne la mettrai pas au monde."
Chapitre 77 : formule pour se transformer en faucon d'or
"Oui je suis apparu comme ce grand faucon d'or sorti de son œuf et je me
suis envolé, je me suis posé, en faucon d'or haut de quatre coudées, aux
ailes de malachite. Je suis parti de la cabine de la barque de la nuit, j'ai
rapporté mon cœur de la montagne orientale et je me suis posé dans la barque
du jour. M'ont été amenés, prosternés, ceux qui étaient en leur place
primordiale, pour me rendre hommage, à moi qui suis apparu comme le beau
faucon d'or au-dessus du phénix, celui dont Rê vient chaque jour écouter les
paroles. Et je m'installerai entre ces dieux doyens du ciel, les champs
déposeront devant moi des offrandes pour que j'en vive, en sois bienheureux
et en dispose à satiété"
Chapitre 125: formule pour entrer dans la cour des deux justices,... à
prononcer en arrivant devant les dieux qui sont dans le monda des morts
"Hommage vous soit rendu, à vous les dieux qui êtes dans cette cour des
deux justices, je vous connais et je connais vos noms, je ne succomberai pas
à vos menaces, vous ne me calomnierez pas auprès de ce dieu à la suite
duquel vous êtes ; vous ne trouverez rien à me reprocher, et vous direz ce
qui est vrai de moi devant le maître de l'univers, sans dire des mensonges
contre moi, car j'ai fait ce qui est juste en Egypte, le roi régnant n'a
rien eu à me reprocher. Hommage vous soit rendu, à vous qui êtes dans cette
cour des deux justices, dans le ventre desquels il n'est pas de mensonge,
qui vivez de vérité et vous repaissez de justice en présence d'Horus qui est
en son disque, délivrez-moi du dieu Bébon qui vit des entrailles des grands
le jour du grand compte. Je suis venu chez vous sans mal et sans iniquité et
il n'est personne à qui j'ai nui, je vis de vérité et me repais de justice ;
j'ai fait ce que disaient les hommes et ce qui plaisait aux dieux, j'ai
apaisé le dieu avec ce qu'il aimait, j'ai donné du pain à celui qui avait
faim, de l'eau à celui qui avait soif, des vêtements à celui qui était nu,
j'ai donné des offrandes aux dieux, le repas funéraire aux défunts.
Délivrez-moi donc, protégez-moi donc, ne parlez pas contre moi en présence
du grand dieu, car ma bouche est pure, mes mains sont pures et ceux qui me
voient me souhaitent la bienvenue."
Chapitre 148 :
formule pour alimenter un bienheureux dans le monde des morts. A déclarer
par X :
"Hommage à toi, qui brilles en ton disque, âme vivante sortie de
l'horizon, je te connais et je connais ton nom, je connais le nom de tes
sept vaches et de leur taureau, qui donnent du pain, de la bière et le
bonheur aux âmes, qui alimentent ceux du monde caché. Puissiez-vous donner
du pain, de la bière, puissiez-vous alimenter X et qu'il vous accompagne,
qu'il renaisse entre vos cuisses, qu'il soit l'un de vous à jamais et pour
toujours et qu'il soit bienheureux dans le bel Occident. (...) O le beau
puissant, bel aviron du ciel septentrional, ô l'itinérant, guide du double
pays, bel aviron du ciel occidental, ô le lumineux, qui demeure dans le
château des images, bel aviron du ciel oriental, ô le président, qui demeure
dans le château des rouges, bel aviron du ciel méridional, puissiez-vous
accorder du pain, de la bière, des offrandes, des aliments et le bonheur au
bienheureux X, puissiez-vous lui accorder vie, force, santé, joie et durée
sur terre, puissiez-vous lui accorder le ciel et la terre, le bonheur,
Héliopolis et le monde souterrain."
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Texte
des "feuillets du Louvre". |
Le voyage nocturne de Rê
Le Livre des Morts nous donne, heure par heure, le trajet accompli par Rê
pendant les douze heures nocturnes.
Première heure : c'est l'heure du passage. La barque de Rê entre sous
l'horizon.
Deuxième heure : Rê se purifie et change de barque.
Troisième heure : Rê est accueilli dans le domaine d'Osiris.
Quatrième heure : c'est le territoire hostile de Sokaris, à tête de
faucon, dieu des morts memphite (assimilé à Osiris).
Cinquième heure : même contrée. La barque de Rê se transforme en
serpent pour glisser sur le sable. Les ténèbres sont absolues, mais Rê
sortira de cette région régénéré.
Sixième heure : la barque retrouve enfin le fleuve pour traverser la
région où repose Osiris. Le voyage réel de Rê vers la vie commence.
Septième heure : c'est l'heure la plus dangereuse du voyage. C'est là
que règne le serpent Apopis, si redoutable et belliqueux. Rê contourne
l'obstacle des spirales meurtrières d'Apopis, mais l'eau qui soutient la
barque a disparu. Seuls les pouvoir d'Isis permettent à Rê de sortir de
cette impasse.
Huitième heure : Rê traverse une région où se trouve l'humanité
entière. Les habitants de cette contrée se tournent vers le Soleil qu'ils
n'ont pas revu. Leurs voix s'élèvent sous la forme d'un grand miaulement de
chat.
Neuvième heure : contrée où les rameurs obscurs de la barque de Rê
rentrent chez eux, dans les cavernes de la douât, le monde inférieur.
Désormais, Rê n'a plus besoin de leurs services.
Dixième heure : la transformation de Rê commence. Apparition d'un
scarabée, symbole de sa renaissance.
Onzième heure : les yeux s'ouvrent à la vérité. Tous les ennemis ont
été terrassés. La corde de halage de la barque redevient serpent.
Douzième heure : la transformation de Rê est accomplie. Son corps
renaît au monde céleste sous la forme définitive du scarabée Khépri. Rê
s'installe sur sa nouvelle barque, blotti contre le sein de Nout, déesse du
ciel, fille de Chou, le souffle et de Geb, la matière. Tous les défunts,
restés dans la douât, contemplent la transformation de Rê, qui peut alors
entamer un nouveau cycle de vie. |
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