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LES TOMBEAUX -
LES HYPOGEES -
La vallée des Artisans. |
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Le
village des ouvriers : Page 10/21.
Les
ostraca (II) :
Les dieux et les hommes (dans leur vie quotidienne)
sont aussi souvent présents sur les ostraca. |
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Tête de la déesse Hathor émergeant d'une fleur de lotus. Le
donateur de cet ex-voto s'est représenté à gauche de la déesse qu'il
vénère. Hathor est reconnaissable avec sa tête triangulaire, ses
oreilles de vache et son modius sur la tête. Hathor est à la fois la
déesse de la nécropole, de l'amour, de la joie et de l'ivresse.
Musée du Louvre.
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Soldats à l'entraînement. Les deux militaires brandissent un
bâton dans chaque main, le bâton tenu au-dessus de la tête servant à
contrer les coups. Leurs habits, un pagne à retombée triangulaire et une
bande croisée sur la poitrine, sont conformes à ceux des soldats. Cet
exercice était bien codifié et était fréquemment présenté en spectacle
lors des cérémonies, devant le pharaon en personne. Cette danse du bâton
a survécu dans l'Egypte d'aujourd'hui lors des fêtes, elle est exécutée
avec le nabou des paysans. On peut voir une scène similaire au temple de
Médinet-Habou.
Musée du Louvre. |
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Femme allaitant un enfant. La mère, assise sur un tabouret
tient son bébé de manière très maternelle et lui donne le sein. Elle est
coiffée d'une perruque surmontée d'un cône d'onguent et d'une fleur de
lotus. Devant elle, se tient un serviteur qui présente des offrandes,
sans doute pour marquer la naissance de l'enfant.
Musée du Louvre. |
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Femme allaitant un enfant. La femme est assise sur un siège à
coussin, elle est nue et donne le sein à son bébé. Devant elle, sa
servante, également nue, lui présente un miroir et un étui à kohol. La
scène se passe sous une tonnelle (pavillon de naissance) d'où pendent
des feuilles de liseron. Cette plante a une connotation sexuelle, elle
est souvent présente dans les scènes en relation avec l'amour et le
renouvellement de la vie. Les objets de toilette présentés par la
servante ont également une signification érotique et de renaissance par
le fait qu'ils évoquent la coquetterie. La coiffure très élaborée de la
mère est typique des nouvelles accouchées, on la trouve aussi sur les
figurines de fertilité en terre cuite dites "concubines du mort". La
servante, avec sa coiffure en queue de cheval et son crâne allongé, est
sans doute une Syrienne.
Musée du Louvre. |
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Femme portant des offrandes. La scène est incomplète. Une
femme debout présente des offrandes à une autre femme assise sur un lit.
La porteuse d'offrande est vêtue d'une robe transparente, sa coiffure
aux longues mèches frisées est surmontée du traditionnel cône d'onguent
et de la fleur de lotus, elle s'apprête à verser un liquide dans une
coupe. Ici encore, la scène se passe sous un toit recouvert de feuilles
de liseron. Il s'agit sans doute du pavillon de naissance dressé pour le
repos de la mère nouvellement accouchée.
Musée du Louvre. |
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Scène érotique. Ce dessin a été esquissé rapidement par
l'artiste. De chaque côté de la scène intime, des enfants, également
nus, semblent encourager les protagonistes.
Musée égyptien de Berlin. |
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Danseuse nue. La danseuse musicienne est nue, elle porte un
collier, un anneau à l'oreille et une ceinture aux hanches. La pose est
gracieuse : le buste incliné, la main dans les cheveux ornés de lotus.
Elle tient dans la main droite un luth orné d'un bouton de lotus et de
rubans. De nombreuses danseuses et musiciennes sont représentées dans
les scènes de banquet funéraire. Cette représentation symbolise l'idée
de renaissance.
Musée égyptien de Berlin. |
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Musicienne avec une lyre. La scène est incomplète. La
musicienne, l'oeil maquillé est en train de jouer avec application sur
son luth à douze cordes. Les deux montants de l'instrument sont décorés
d'une tête de bouquetin et la partie transversale d'une tête de canard.
Il s'agit d'une lyre symétrique que l'on tient horizontalement,
instrument emprunté à l'Asie et qui devient courant au Nouvel Empire.
Musée de Stockholm. |
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Profil de pharaon (Ramsès VI?). Le roi est représenté avec sa
couronne bleue (khépresh) et l'uraeus. Le dessin, au trait affirmé, a dû
être effectué par un artiste chevronné.
Musée du Louvre.
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Profil d'Aménophis Ier. Les artisans de Deir el-Médineh
vénéraient le pharaon Aménophis Ier et on retrouve son image très
souvent.
Musée du Louvre.
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Danseuse acrobatique. (H : 10.5 cm - l : 16.8 cm, début
de la XIX° dynastie, vers 1295 av JC).
Musée
de Turin.
Cette danseuse, très
gracieuse, vient sans doute d'effectuer une culbute. Elle est seulement
vêtue d'un pagne drapé autour des hanches. Sa longue chevelure traîne
par terre et touche ses pieds en refermant le cercle, mais curieusement
la boucle d'oreille n'a pas suivi le mouvement descendant. Cette figure
apparaît déjà au Moyen Empire dans de petites statuettes en calcaire. On
ignore si cette figure a une signification cultuelle ou si elle est
destinée à un spectacle de divertissement. |
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