Le chat en Egypte antique

LES ANIMAUX

LE CHAT  EGYPTIEN  

Page réalisée par Isabelle Didierjean Page 1/2

                Bien que tous les zoologues ne soient pas d’accord sur ce point (cf. Laurence BOBIS, Une histoire du chat, Points Histoire), il semblerait que l’Egypte soit le berceau du chat domestique. Son ancêtre est probablement le felis silvestris lybica, qui a donné naissance au felis silvestris cattus (le chat domestique égyptien, ancêtre de tous les chats domestiques), aux yeux bordés d’un trait noir comme ceux des Egyptiennes, qui voulaient par leur maquillage avoir un regard de chat. En effet la majorité des restes momifiés appartiennent à cette espèce (dans les cimetières, on trouve des chats domestiques mais aussi des chats sauvages). La domestication a sans doute eu lieu parce que les réserves de blé, liées au développement de l’agriculture et menacées par les rongeurs, avaient besoin de la protection assurée par les chats.

                Le chat étant bien représenté dans l’iconographie à partir du Moyen Empire et au Nouvel Empire (il est bien représenté dans les chapelles des nobles à partir de 1480 avant J.C.), il a sans doute été domestiqué entre 3000 et 1500 avant J.C. (même si un chat apparemment domestiqué a été découvert dans une tombe humaine, à Chypre, datant de 8000 avant J.C.). Dans l’imaginaire de nos contemporains, l’Egypte est par excellence le pays du chat.

Chat antique

Chatons  modernes crétois, présentant les caractéristiques de leur ancêtre égyptien

I/ LE CHAT

1/ Le statut particulier du chat égyptien

                     Les auteurs grecs nous parlent du chat égyptien, sur le mode de l’étonnement non pas en ce qui concerne l’animal lui-même (encore que l’historien Hérodote rapporte des anecdotes « exotiques » sur les chats, par exemple leur attitude suicidaire en présence d’un incendie) mais plutôt à propos de la façon dont les Egyptiens le considèrent. Ainsi Hérodote (Histoires, II), au V° siècle avant J.C., insiste sur le caractère sacré du chat pour les Egyptiens, comme en témoignent les rites qui accompagnent la mort de l’un de ces animaux : les habitants de la maison se rasent les sourcils en signe de deuil et l’animal est embaumé avant d’être enterré dans la nécropole des chats à Bubastis, la cité sacrée consacrée à la déesse Bastet.

Momie de chat

                 Diodore de Sicile (Ier siècle avant J.C.) avance trois explications à la zoolâtrie des Egyptiens. La première est de l’ordre du mythe : pour se soustraire à leurs ennemis, les dieux se sont changés en animaux ; par la suite ils ont sacralisé les animaux qui leur ont permis d’échapper au danger. Par ailleurs, l’importance accordée aux animaux en général et au chat en particulier proviendrait des étendards représentant des animaux et grâce auxquels les Egyptiens auraient obtenu leurs victoires militaires. Enfin, le chat serait un animal sacré parce qu’il s’attaque aux serpents.

                Le caractère sacré du chat explique, selon Diodore, que les Egyptiens protègent cet animal, allant jusqu’à acheter les chats rencontrés à l’étranger pour pouvoir les rapporter (les rapatrier ?) en Egypte. Il est interdit d’exporter des chats hors d’Egypte. Cependant cela n’a pas empêché que des chats soient exportés en contrebande à l’extérieur de l’Egypte et se répandent dans le monde antique : Grèce, Rome, puis tout l’Empire romain (sans doute grâce aux légions romaines qui les emportaient avec elles aux confins de l’empire). Les lois sont très sévères à l’égard de ceux qui tuent un chat. Tout acte criminel commis contre un animal est puni, mais ceux qui concernent un chat ou un ibis le sont  de la peine de mort. Diodore rapporte ainsi le cas d’un soldat romain qui n’a pu échapper à cette sanction pour avoir tué un chat dans un accident de char, malgré la puissance romaine.

                Le respect religieux des Egyptiens envers leurs chats est bien connu de leurs contemporains et a même été utilisé contre eux. Polyen (Stratagèmes) raconte, au II° siècle après J.C., comment le roi de Perse Cambyse II, s’est emparé de la ville de Péluse (en 525 avant J.C.) : il a ordonné que ses soldats soient précédés par les animaux vénérés par les Egyptiens, notamment des chats (on dit aussi que ses soldats étaient armés de boucliers décorés de chats en bronze). Plutôt que de commettre un crime religieux, les soldats égyptiens ont renoncé à attaquer les Perses.

                Les auteurs latins aussi associent le chat à l’Egypte, mais ils se moquent de la vénération que ceux-ci accordent aux animaux en général et au chat en particulier. Ainsi Cicéron : « Qui ne connaît la coutume des Egyptiens ? Ces gens, dont l’esprit est imbu de superstitions bizarres, affronteraient les pires tortures plutôt que de porter une main sacrilège sur un ibis, un aspic, un chat, un chien ou un crocodile et même s’il leur arrivait par mégarde de commettre rien de tel, il n’est point de châtiment qu’ils ne reconnaîtraient légitime. »  (Tusculanes, V, xxvii, 78, cité par L.Bobis)

                Juvénal n’est pas plus élogieux : « Qui ignore, ô Volusius Bithynicus, à quels monstres insensés les Egyptiens vouent un culte ?… Des villes entières vénèrent ici des chats, là un poisson du fleuve, ailleurs un chien, mais personne n’honore Diane. » (Satires, 15, v. 1-8)

                Pourtant Ovide, dans les Métamorphoses (V, 326-330), raconte que les dieux grecs, attaqués par les Géants sous la houlette de Typhon, durent se réfugier en Egypte et y prirent l’apparence d’animaux. Diane se changea en chatte. C’est sans doute le lien que chacun d’eux entretient avec la lune qui explique cette association.

2/ Les symboles religieux attachés au chat

                Le chat personnifie Rê, le Soleil, tandis que la chatte symbolise Isis et son éternelle vigilance.


Ostracon : conversation entre Rê (chat) et Amon (oie), XX° dynastie, 1186-1069 av. J.C., Gourna ( ?), calcaire, dessin à l’encre et peinture

                En effet le chat, muni d’un couteau, extermine les animaux monstrueux nés de la nuit ; il a donc le même rôle que le Soleil. Il s’attaque notamment au serpent monstrueux Apopis (ou Apophis) car celui-ci essaie d’empêcher la barque du soleil de poursuivre sa course dans le ciel et compromet ainsi l’ordre du monde. Chaque fois, le serpent est coupé en morceaux et l’horizon devient tout rouge de son sang. Chaque jour, il faut recommencer car le serpent ne peut être définitivement vaincu puisqu’il fait partie de l’univers. Le chat joue donc un rôle essentiel dans la préservation de l’ordre de l’univers face au chaos et à la destruction. En tant que destructeur des serpents qui menacent les abords des maisons, il joue le rôle de protecteur du foyer. 

                Quant à la chatte, elle tue les scorpions, d’où son assimilation à Isis dont l’action est l’exact contraire de celle du scorpion puisqu’elle ressuscite les hommes alors qu’il les tue.


Un chat tuant le serpent Apopis, Louxor, Deir el-Médineh

                A partir du Moyen Empire, le chat est considéré comme la personnification de la déesse Bastet et, à ce titre, il est honoré dans chaque maison. On le rencontre dans les tombes sous forme de momies ou de statuettes. Il est associé aux rites liés à la fertilité. Ainsi les couples choisissent une amulette représentant une chatte et ses petits dont le nombre détermine le nombre d’enfants souhaités. Ces groupes sont souvent très réalistes et l’on peut voir les petits, prêts à bondir ou à téter leur mère ou se redressant pour lui lécher le museau.

Chatte jouant avec ses trois petits, Basse Epoque, 664-332 av. J.C., bronze.

Chatte couchée, avec son chaton, Basse Epoque, 664-332 av. J.C., bronz

Chatte couchée, jouant avec son petit, Basse Epoque, 664-332 av. J.C., bronze. Le socle porte une dédicace à Bastet, déesse chatte Quatre chats assis, Basse Epoque, 664-332 av. J.C., bois d'acacia.

            Dans Isis et Osiris, Plutarque (50 – 125 après J.C.) s’intéresse à la symbolique du chat dans la civilisation égyptienne à travers la description d’un sistre. Au sommet de cet instrument de musique « est ciselée l’image d’un chat à face humaine et en bas, sous les pièces mobiles, d’un côté le visage d’Isis et de l’autre celui de Nephtys. Ces emblèmes symbolisent la naissance et la mort … et le chat représente la lune, à cause du pelage tacheté, de l’activité nocturne et de la fécondité de cet animal. On dit qu’il met au monde d’abord un petit, puis deux, trois, quatre, cinq et qu’il en a ainsi un de plus à chaque portée jusqu’à sept, si bien qu’en tout il mettra au monde vingt-huit petits, autant qu’il y a de jours dans une lunaison. Cela n’est peut-être qu’une fable : mais la pupille de l’œil du chat semble bien s’arrondir et se dilater à la pleine lune, rétrécir et se contracter pendant le décours de l’astre. Quant aux traits humains prêtés au chat, ils servent à  représenter ce qu’il y a d’intelligence et de raison dans les phases de la lune. » (texte cité dans Une histoire du chat, L. Bobis)

3/ Le chat dans la vie quotidienne

            Le chat est apprécié pour ses talents de chasseur de rongeurs, ce qui est indispensable à la survie dans une société dont la richesse et les ressources sont fondées sur l’agriculture et donc le stockage des récoltes. Il tue également les serpents et rend ainsi plus sûrs les abords des maisons. C’est pourquoi il est très fréquent dans les maisons. Il vit en symbiose avec les Egyptiens.

Chat à l'affût, bois. Les oreilles étaient rapportées, et les yeux incrustés. Il porte parfois un collier, voire une laisse et accompagne parfois son maître à la chasse pour dénicher les oiseaux cachés dans les hautes herbes bordant le Nil.

Jouet en bois représentant  un chat, avec une mâchoire mobile
(vers –1500/- 1000)


Scène de chasse (à l’aide d’un boomerang, dans les marais), tombe thébaine, vers 1350 av. J.C.

                    Dans les temples (probablement dans tous les temples), on élève des chats. Ils sont nourris grâce aux offrandes des fidèles désireux d’obtenir une faveur des dieux. Grâce à cet argent, les chats obtiennent du pain trempé dans du lait ou du poisson.  Le prêtre chargé des chats a un poste important, transmis héréditairement. Les chats des temples sont scrupuleusement observés par les prêtres qui cherchent à interpréter les messages de la déesse à travers leur comportement. Quand on veut adresser une requête à Bastet, on donne une somme d’argent au prêtre chargé des chats ; celui-ci donne au chat l’équivalent en poisson et le prêtre interprète le comportement de l’animal.

                    Sur les papyrus et les ostraka de l’époque ramesside sont dessinées des « images du monde à l’envers », comme les appelle Jean Yoyotte dans le Bestiaire des pharaons. Dans ces images, les histoires de chats et de souris, représentés dans des rapports hiérarchiques « inversés », tiennent une grande place : on y voit par exemple un chat au service d’une souris. Ces images constituent une subversion de l’ordre normal de la société, mais elles ne reflètent pas pour autant des aspirations démocratiques ou des appels à la prise du pouvoir par le peuple. Il s’agit seulement de satires des puissants, représentés un instant sous l’aspect du dominé. C’est aussi la marque d’une absence d’illusion : les faibles, une fois parvenus au pouvoir, se comportent comme leurs anciens maîtres.


Ostracon satirique : souris servie par un chat, XIX°-XX dynasties, 1295-1069 av. J.C., Thèbes, calcaire, dessin à l’encre et peinture


Papyrus satyrique : chat coiffant une souris, musée du Caire

4/ Le chat dans l’iconographie

                         Les dessins de  chat (qu’il s’agisse de l’animal familier ou du chat divinisé) sur les ostraka ou sur les monuments reproduisent en plus grand le hiéroglyphe le désignant. Le hiéroglyphe du chat représente celui-ci vu de profil : 

Les statues de bronze qui représentent Bastet ou le chat familier utilisent le même modèle        

                Les chapelles funéraires des nobles du Moyen et du Nouvel Empire nous montrent les relations étroites entre les chats et les humains. Mais il ne s’agit pas seulement de montrer des scènes de la vie quotidienne : le monde de l’au-delà n’est pas seulement une copie de la vie terrestre et l’iconographie offre aussi une lecture symbolique. Ainsi les nombreuses scènes de chasse et de pêche dans lesquelles apparaît le chat ne sont-elles pas seulement une image d’un divertissement : elles représentent aussi le combat contre les forces maléfiques représentées sous la forme de poissons ou d’oiseaux. Au Moyen Empire, le chat, accompagné de la genette et de l’ichneumon, est chargé d’aider son maître à combattre les dangers présents dans la nature.


Scène de chasse : chat (au centre à droite) sur un papyrus, tombe de Menna, Thèbes (il est accompagné d'un ichneumon, en bas à gauche)

                Parfois le chat est simplement un animal familier qui joue aux pieds de son maître. Dans le même ordre d’idée, on trouve le chat installé sous la chaise d’une dame (thème récurrent lors de la XVIII° dynastie).

                L’iconographie présente aussi le chat dans un rôle de gardien : ainsi, des représentations nous montre un chat décapitant ou coupant en morceaux à l’aide d’un couteau un serpent monstrueux (voir plus haut, I, 2). Cette image vient de la réalité quotidienne, celle du chat s’attaquant aux serpents du désert, mais elle a également une signification théologique, liée à la symbolique du chat, comme nous l’avons vu plus haut. Elle rappelle la façon dont le chat est apparu dans la mythologie égyptienne : dans le chapitre 17 du Livre des Morts, le grand Chat, précisément, découpe l’énorme serpent Apopis, ennemi de Rê. A ce sujet, Jean Yoyotte écrit, dans le Bestiaire des pharaons, que le nom du chat (miw) se rapproche de miwy (semblable), c’est-à-dire semblable à Rê, le Créateur. Le grand Chat est l’une des 77 formes de Rê énumérées dans la Litanie du soleil : il est figuré par un corps humain avec une tête de chat. Toujours dans son rôle de gardien et de garant de l’ordre du monde, le chat, dans le Livre d’Amdouat, décapite les damnés : il est une représentation du Soleil.

5/ Le chat après la mort

  Après sa mort, le chat est embaumé, momifié puis enterré dans une nécropole (comme celle de Bubastis, mais il y en avait d’autres sur les rives du Nil) ou dans le tombeau de la famille dans laquelle il a vécu. Sa famille humaine, en signe de tristesse et d’affliction, se rase les sourcils (y a-t-il un lien avec le fait que le chat est l’œil de Rê et que les statues de Bastet sont souvent ornées de l’oudja ?) et observe 70 jours de deuil, pendant la durée de la momification de l’animal.

Momie de chat

                La momification (ou thanatopraxie) est plus ou moins soignée, comme celle de son propriétaire. En fait, il y a les « vraies momies (la forme du chat est préservée : les pattes, enveloppées séparément, sont perpendiculaires au tronc et la momie a une forme de quille, et les simples reliques de chats (ce sont des paquets indifférenciés dans lesquels sont déposés des morceaux de corps, conservés dans une jolie boite en bronze ou  en bois).  L’animal est emporté chez un embaumeur qui le baigne dans des huiles aromatiques et du natron (mais il peut être aussi simplement séché) puis enveloppé de bandelettes de lin (un chat de la XXX° dynastie a été retrouvé enveloppé de plus de 1 000 mètres de tissu !) entrecroisées en forme de méandres grecs, de losanges et d’autres motifs géométriques. Ensuite il est mis dans une enveloppe extérieure en étoffe ou en papyrus tressé de façon à épouser la forme du corps et à bien respecter la forme des oreilles et de la face. Des yeux, un nez et une bouche sont parfois peints ou cousus sur cette enveloppe.  Le chat momifié est enterré directement ou est placé d’abord dans une poterie, dans un petit cercueil en bois dont la forme évoque le hiéroglyphe du chat fendu dans le sens de la hauteur. Le raffinement de la décoration, ou son absence totale, dépend des moyens financiers de la famille. Bizarrement le chat est le seul animal dans la momie duquel on ait retrouvé des ossements humains…

Momie de chat, basse époque, toile stuquée et peinte, Louvre

Momie de chat, époque romaine, v. 200 av. J.C., Abydos

                En dehors des momies de chats appartenant à une famille, il y a également des momies de chats élevés dans ce but. Malgré l’interdiction très stricte de porter atteinte aux chats, certains d’entre eux ont été momifiés après avoir été tués : certains chatons étaient sacrifiés, bénis puis momifiés. Ils étaient ensuite vendus comme des reliques protectrices. Cela peut paraître étrange et sacrilège de tuer des chats pour les momifier et les vendre aux pèlerins, étant donné le statut d’animal sacré de ce félin, comme nous l’avons vu plus haut, mais sans doute ce phénomène s’explique-t-il par le fait qu’après sa mort, le chat se rend auprès de la divinité et connaît à ses côtés le bonheur et la sécurité. Il emporte avec lui les vœux des gens ne pouvant s’offrir une statue de chat mais désirant être exaucés par la déesse. D’autres momies de chats ont été fabriquées à partir de chats morts de mort naturelle mais élevés dans des temples, et non dans des familles, et nourris par des ailourotrophes (« nourrisseurs » de chats).

                Cette marque de respect est le reflet de celui que l’on a pour eux de leur vivant, ainsi que de l’affection qu’on leur porte, mais elle est due également au fait que le chat est l’incarnation de Bastet. Ainsi, le ka du chat pourra retrouver son corps et renaître après la mort.

                Un frère d’Akhénaton, Touthmôsis, de la XVIII° dynastie, a fait faire un sarcophage en calcaire décoré à l’effigie de sa chatte préférée et y a fait graver les mêmes formules funéraires que pour un humain.

Sarcophage d’une chatte, Memphis (sur le côté, la déesse Néphtys est agenouillée sur le symbole de l’or) La chatte, parée d’un collier, regarde la table d’offrandes qui lui est consacrée

                Le chat est aussi très présent dans l’au-delà des humains : il figure sur de nombreuses stèles et accompagne parfois son maître dans la tombe sous forme de statuette. Il est également représenté sur des vases, bijoux, de la vaisselle ou sur les fresques des tombeaux.

Ostracon : conversation entre Rê (chat) et Amon (oie), XX° dynastie, 1186-1069 av. J.C., Gourna ( ?), calcaire, dessin à l’encre et peinture

Stèle de Nebré, XIX° dynastie, 1295-1186 av. J.C., calcaire, gravure

Stèle anonyme aux deux chats, XIX° dynastie, 1295-1186 av. J.C., calcaire peint

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