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Epoque ptolémaïque
LA RELIGION |
LE SARCOPHAGE - Page 8/11 |
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LES MASQUES
PLASTRON A DOSSERET
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Le masque
plastron déboîté de la momie elle-même recouverte du linceul.
Momie d'Ouahparé
provenant de Touna el-Gébel.
Ier siècle ap JC.
Musée du Louvre. |
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Cliquez sur la miniature pour en savoir plus sur
le cercueil
d'Ouahparé |

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Au
Ier
siècle ap JC
(époque de la domination romaine), le masque plastron
à dosseret remplace le masque mortuaire classique, il emboîte le buste de la momie
jusqu'à la taille, sorte de version abrégée du cercueil.
Ces plastrons
en stuc sont
peut-être dérivés d'un type de cartonnage fabriqué à partir du Ier siècle ap
JC à Meir (Haute-Egypte).
La plupart ont été découverts à Touna el-Gébél qui devait être le grand
centre de fabrication.
Ces portraits étaient
sans doute standardisés et réalisés en série. En effet, le matériau utilisé, du stuc mélangé à la
résine, de la colle ou de la cire, le rend très malléable et permet une
production en série par le biais de moules. Les détails qui
personnalisent le portrait, cheveux, barbe, bijoux... étaient ensuite
rajoutés.
Le masque plastron est fixé à la momie
avec des liens, des cordelettes ou de fines bandes de toile de lin, qui
passent dans les trous destinés à cet effet, et situés aux extrémités du
plastron et aux épaules.
Au Ier siècle, la tête est représentée en parallèle du buste ; mais elle se
redresse progressivement au cours des IIe et IIIe siècles. Placée à angle
droit par rapport au buste, elle symbolise la renaissance du défunt dans
l'Au-delà.
Des cartonnages, faits de plusieurs
épaisseurs de toile de lin stuquées et peintes, sont utilisés jusqu'au IVème siècle après JC, principalement dans la
région de Thèbes. |
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Détail du
masque
plastron ci-dessus vu de face. Cartonnage doré et peint. Ier siècle ap JC. H
: 42 cm. Provenance : inconnue. Musée du Caire.
Le riche décor de ce masque, au léger sourire archaïque, reprend les thèmes
traditionnels de l'iconographie égyptienne : le visage et les mains sont en
or (comme la chair des dieux), le disque solaire ailé flanqué de deux cobras
protège le défunt, les uraei ornent le bord de la perruque, deux Anubis
tiennent entre leurs pattes un sceptre en fleurs de lotus garantie de la
renaissance dans l'au-delà. |
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Masque de momie féminine - Ier siècle ap JC - Lin stuqué et peint -
Provenance : Meir. H : 55 cm.
Musée égyptien Berlin.
La défunte porte de véritables bijoux : boucles d'oreilles et collier. La
couronne de fleurs est fabriquée en fines lamelles de plâtre. Les cheveux
sont en coton teint en noir. Les rubans dorés du chiton et les bijoux sont
d'inspiration romaine alors que la décoration du dosseret est typiquement
égyptien.
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Cartonnage
de Cratès. Début du IIIème siècle ap JC. Provenance : Deir el-Médineh.
Toile de lin en plusieurs épaisseurs, stuquée, peinte et dorée.
Musée du Louvre.
Dan un cadre en forme de stèle sont représentés l'embaumement, le jugement
d'Osiris et la transformation du défunt en scarabée, image de Rê, le Soleil.
L'inscription en grecque mentionne "Cratès, fils de Psenmonthès qui
s'appelait aussi Pebôs, fils de Cratès, neocore du grand dieu Sarapis, âgé
de 17 ans, 8 mois, 17 jours". Pebôs et Cratès font partie d'une famille de 5
membres. Les momies parées des cartonnages sur des linceuls rouges à
résille, reposaient dans des cercueils en bois de pin dans une cave aménagée
en tombe. |
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Cartonnage
de Pebôs. Début du IIIème siècle ap JC. Provenance : Deir el-Médineh.
Toile de lin en plusieurs épaisseurs, stuquée, peinte et dorée.
Musée du Louvre.
Dan un cadre en forme de stèle sont représentés l'embaumement, le jugement
d'Osiris et la transformation du défunt en scarabée, image de Rê, le Soleil.
L'inscription en grecque mentionne "Pebôs, fils de Cratès, neocore du grand
dieu Sarapis, âgé d'environ 73 ans". |
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Dosserets
et fragment de dosseret. Bois de figuier stuqué et peint. IIIème siècle ap
JC. Provenance : Touna-el-Gebel. Musée du Louvre.
Le défunt sous forme d'oiseau-âme se tient entre les quatre fils d'Horus.
A remarquer la tête redressée qui suggère l'éveil du défunt à la vie
éternelle. |
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Fragment
de dosseret Bois de figuier stuqué et peint. IIIème siècle ap
JC. Provenance : Touna-el-Gebel. Musée du Louvre.
Le défunt est figuré :
- soit en Osiris entre les déesses Isis et Néphtys et les quatre fils
d'Horus dans un décor architectural imitant le temple
- soit en oiseau-âme, les mains levées en signe de prière |
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Masque
plastron de
femme en buste. IIIème siècle ap JC, plâtre stuqué peint. Musée du Louvre.
La défunte est
figurée à la fois en vivante couverte de bijoux et en Osiris, sur le
dosseret, flanqué de deux serpents, symboles de vie éternelle. Elle tient la
couronne de justification ainsi que les épis de blé et des pavots qui
l'assimilent à Isis-Déméter. La coiffure sobre met en valeur la sereine
plénitude du visage. |
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Masque
plastron de femme. IIème siècle ap JC, toile de lin et stuc, yeux incrustés.
Provenance : Touna-el-Gebel. Musée du Louvre.
La fragilité du matériau utilisé, une toile de lin entre deux couches de
stuc, explique l'état lacunaire de l'oeuvre. Les fragments subsistants ont
été adaptés sur un support qui reproduit la forme du masque-plastron à
dosseret. |
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Masque
plastron de
jeune garçon en buste. IIIème siècle ap JC, plâtre peint. Provenance : Touna-el-Gebel.
Musée du Louvre.
Le garçon tient la guirlande du justifié d'Osiris (il a triomphé de du
jugement d'Osiris) et le rouleau, attribut funéraire d'origine
hellénistique, signifiant son appartenance à l'élite lettrée.
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Masque
plastron d'un homme âgé. IIIème siècle ap JC, bois de figuier et plâtre
stuqué, peint et doré. Provenance : Touna-el-Gebel.
Musée du Louvre.
Vêtu d'une tunique de laine fine ornée d'une écharpe à franges, il est
adossé à un coussin sans doute en soie aux couleurs chatoyantes et aux
motifs d'origine orientale. Sur le dosseret, le défunt figure en Osiris
entre Isis, Nephtys et les quatre fils d'Horus.
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Masque plastron
d'homme en buste
- Fin du IIIème - début du IVème siècle ap JC -
Deir el-Bahari (temple d'Hatshepsout) - Toile
de lin et stuc peints.
Aux symboles gréco-égyptiens d'immortalité (coupe de vin, guirlande du
justifié d'Osiris, barque d'Osiris-Sokaris), s'ajoutent la couronne
orientale à gros cabochons et le svastika, emblème solaire originaire de
l'Inde.
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