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Epoque ptolémaïque
LA RELIGION |
LE SARCOPHAGE - Page 10/11 |
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Momie
à l'effigie d'un défunt divinisé en Rê-Osiris (époque romaine) |
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Enveloppe
de momie à l'effigie d'un défunt divinisé en Rê-Osiris - Vers 150 ap JC.
Cartonnage stuqué, peint et doré, toile de lin peinte - Provenance :
Touna-el-Gebel.
Musée du Louvre.
Les chairs dorées (comme celle des dieux) et coiffé du némès (comme le
pharaon), le défunt tient le signe ankh (vie éternelle) dans la main droite.
L'or possède une valeur magique en Egypte et en Grèce : il est symbole
d'incorruptibilité. C'est pour cette raison que l'or est appliqué sur les
images du défunt et à partir de l'époque romaine directement sur la momie
(visage, poitrine, bras, abdomen). La couleur jaune est un substitut de
l'or. |
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Le masque plastron
à dosseret remplace le masque mortuaire, il emboîte le buste de la momie
jusqu'à la taille, sorte de version abrégée du cercueil. Les plastrons sont
peut-être dérivés d'un type de cartonnage fabriqué à partir du Ier siècle ap
JC à Meir (Haute-Egypte).
NB : le masque plastron à dosseret est entouré d'une ligne blanche. |
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Sur le
dosseret du cartonnage, le défunt en Sokaris (forme nocturne de Rê) est
protégé par les déesses Isis et Nephtys. |
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Sur le
dosseret du cartonnage, les dieux Anubis et Horus offrent au défunt les
étoffes indispensables à sa renaissance. |
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Sur le
panneau latéral : la pesée traditionnelle du coeur. Sous le regard de
"l'Avaleuse de l'Occident" Anubis et Horus équilibrent les plateau de la
balance sur lesquels sont déposés le coeur et le défunt (petite silhouette
noire).
A gauche de "l'Avaleuse", l'arbre acacia : le surgeon poussé à partir d'une
souche est emblème de renaissance |
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Sur le
panneau latéral (suite) : la lustration. Thot et Horus purifient le défunt
devenu bienheureux car il a triomphé du jugement d'Osiris. La nudité du
défunt signifie régénérescence et jeunesse éternelle. |
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Sur le
panneau latéral (suite) : Atoum et Horus conduisent le défunt devant Osiris
(manquant) pendant que Anubis fait l'offrande de l'eau et de l'encens. |
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Le linceul,
les pieds : le mort, en Osiris, dans un naos couronné d'une frise d'uræus
protecteurs encadrant une croix ankh. |
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Sur le
dessus du
linceul : la représentation des pieds permet au défunt de se se dresser et
de se déplacer dans l'au-delà. Sous l'emblème protecteur de Behedery, la
déesse Nout (la voûte céleste) verse l'eau vivifiante à l'âme oiseau
dédoublée. |
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Sur le
dessus du
linceul : Horus Behedery en faucon tient dans ses serres le signe chen
protection éternelle.
En bordure du linceul, de part et d'autre, ondule le serpent Mehen, protecteur
de Rê dans sa traversée nocturne et souterraine. |
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L'autre
côté du cercueil : on retrouve, la même scène de l'offrande des étoffes mais
cette fois-ci avec les les dieux Atoum et Shou.
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La
tombe-temple est figurée par un pylône. Perché sur la porte, à l'image du
soleil se levant à l'horizon, l'âme-oiseau attend la sortie au jour du
bienheureux pour s'unir à lui. |
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Le
bienheureux et son âme-oiseau actionnent le chadouf pour s'abreuver ensemble
de l'eau fraîche indispensable à leur survie |
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Les dieux
Thot, Shou, Anubis, Horus et Atoum se dirigent vers la tombe-temple du
défunt bienheureux |
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Momie
à l'effigie d'un défunt divinisé en Rê-Osiris (époque romaine) |
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