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Toulouse

Le musée St Raymond - Les sarcophages paléochrétiens  -  Page 3/4

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Sarcophage. Cuve : rinceaux. Couvercle : arbuste et imbrications.
Toulouse. Découvert en 1859 sous la place Saint-Étienne. Fin du IVe ou Ve siècle.
Les rinceaux du registre supérieur de la cuve jaillissent d'un canthare, ceux du registre inférieur d'un culot d'acanthe. Ils sont séparés par une bande où court une tige de lierre ondée. Lierre et rinceaux viennent du répertoire décoratif des cippes funéraires du Haut-Empire romain. La sculpture de cette cuve est la même que celle du linteau de Thézels (Musée de Cahors). Le sculpteur réalisait donc aussi des décors architecturaux.

Sarcophage paléochrétien : ceps de vigne et arbustes stylisés. Provenance inconnue. Fin-dû IVe ou Ve siècle.
Ces végétaux arborescents sont caractéristiques de l'art des sarcophages du sud-ouest de la France. On les a comparés aux décors similaires des magnifiques pavements de mosaïque contemporains des villas et maisons urbaines de cette région.

Cuve d'un sarcophage paléochrétien : vigne et chrisme environné d'une ronde de dauphins.
Saint-Martin-de-Luffiac à Auterive (Haute-Garonne). Fin du IVe ou Ve siècle.
Dans l'Antiquité païenne, les dauphins étaient respectés en raison de leur intelligence supérieure. Les premiers chrétiens leur accordèrent un symbolisme très fort : ils sont pour eux l'image des âmes qui fuient rapidement le corps au moment de la mort afin de rejoindre Dieu.

Le chrisme ou monogramme du Christ est depuis Constantin le symbole du christianisme : les lettres grecques I (iota) et X (chi) entrelacées sont les deux premières lettres de Jésus (Iesus) Christ. Elles sont généralement entourées d'un cercle ou d'un triple cercle (allusion à la trinité) ou encore de la couronne de la victoire. Le I de Iesus est souvent remplacé par la lettre grecque P (rho), la signification est alors les deux premières lettres du mot "CHRist", elles sont parfois combinées avec les lettres alpha et oméga (1ère et dernière lettres de l'alphabet grec) qui signifient : "Je suis l'alpha et l'oméga,)", c'est-à-dire, "le commencement et la fin". Ce signe, reproduit sur le labarum (drapeau de guerre) de Constantin, lui aurait permis de gagner la victoire sur Maxence en 312.

Toulouse

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