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La nécropole du champ de l'image

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Reconstitution remarquable d'une partie du cimetière gallo-romain du "champ de l'image", avec des objets authentiques prélevés dans la fouille. Cette reconstitution permet de mieux connaître les pratiques funéraires dans la deuxième moitié du IIème siècle et au début du IIIème siècle. La nécropole était entourée de murs et regroupait une majorité de sépultures (112) à incinération alignées de chaque côté d'une allée centrale. Au centre, se trouvait le bûcher pour les crémations.

     La cérémonie des funérailles se déroulait en deux temps pour l'incinération : on pratiquait d'abord la crémation du défunt sur un bûcher tout en sacrifiant un animal et en déposant des offrandes (statuettes, vaisselle qui étaient brûlés avec le défunt). Ensuite, on déposait les cendres du mort dans une urne qui était déposée le plus souvent en pleine terre ou parfois au fond d'une fosse. L'urne était, en général, fabriquée en céramique ordinaire recouverte d'un autre récipient : assiette, bol, fond de vase.. Les sépultures pouvaient aussi être accompagnées de restes d'animaux : os d'oiseaux, de moutons, de porcs, de poulets. Les os de chiens indiquent que l'animal fidèle devait suivre son maître dans la mort. On trouve aussi de nombreuses céramiques et verres brisés, découpés ou percés intentionnellement, par exemple cruches cassées à la partie supérieure (rituel répandu dans le centre de la Gaule). La présence de tessons appartenant à un même vase dans des sépultures différents s'explique peut-être par un lien de parenté entre ces défunts. Les hommes et les femmes ne recevaient pas les mêmes offrandes : vases carénés pour les hommes et vases en verre, céramique sigillée, figurines en terre cuite pour les femmes et les enfants. Les petits chevaux en terre cuite rappellent, qu'au siècle précédent, le guerrier se faisait accompagner de son cheval dans la mort. On a retrouvé peu de stèles ce qui montre que la population devait être modeste.

     On a retrouvé 33 tombes de nouveau-nés, ceux-ci n'étaient pas incinérés comme les adultes mais inhumés. L'inhumation , se faisait dans un espace qui leur était réservé, à l'écart des adultes, le long des murs de l'enclos.
Photo de gauche : reconstitution d'une sépulture de nourrisson. L'urne contenait les ossements. Les figurines en terre cuite blanche (déesses-mères allaitant, Vénus et cheval bridé) devaient protéger le nouveau-né dans l'au-delà.

 

Quelques objets pouvaient être déposés près de la sépulture pour assurer une meilleure protection (fonction prophylactique) dans l'autre monde : figurines de Vénus, de chevaux, d'oiseaux et des médaillons en bois de cerf.


Urnes en verre


Les urnes de verre étaient assez souvent enfermées dans un coffre en pierre (calcaire) qui protégeait la sépulture mais ce procédé était moins fréquent à Argentomagus que dans le sud du pays biturige.
Les inhumations semblent plus tardives et rares pour les adultes, le défunt n'était pas enterré dans un cercueil en bois mais déposé en pleine terre avec un entourage de pierres assez sommaire. Voir les urnes de Burdigala.

  La nécropole du champ de l'image

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