Les JO : exposé 6

LES JEUX OLYMPIQUES : exposé de Sandrine Techer
Voir aussi :
les JO (texte d'
Isabelle Didierjean, professeur agrégé de Lettres classiques)
- Timoklès aux Jeux Olympiques (texte de Camille  Bouteille classe de 5ème)
- Ce que la géographie et l'histoire des J.O peuvent nous apprendre sur le monde actuel... (J. Galhardo pour les 3èmes)

Exposé de Sandrine Techer (classe de 6ème) - Saisie du texte : Sarah Le Port (classe de 6ème)

1- Quand les Jeux Olympiques sont-ils nés ?

2- Comment les jeunes athlètes étaient-ils choisis ?

3- Quel entraînement suivaient-ils ?

4 - Comment les Jeux olympiques se déroulaient-ils ?

1- Quand les Jeux Olympiques sont-ils nés ?

     Selon les historiens, les premiers jeux Olympiques semblent avoir vu le jour entre 2000 et 2500 avant Jésus-Christ, mais leur périodicité (quatre ans) n’est respectée qu’à partir de l’an 776 avant Jésus-Christ. Jusqu’à cette date, leur histoire ne présente alors qu’une succession de disparitions et de rénovations. Désormais, les Grecs ne compteront plus que par "Olympiades " et abandonneront leur ancien système : les années solaires.

vocabulaire : Olympiades : les quatre ans qui séparent chacun des jeux .

2- Comment les jeunes athlètes étaient-ils choisis?

     Dès leur plus jeune âge, les enfants étaient pris en charge par des maîtres spécialisés. Ceux-ci leur apprenaient alors à combattre, à chasser ...
Les enfants athéniens et spartiates disposaient des meilleurs entraîneurs.
L’entraînement des jeunes Spartiates était très sévère : les maîtres voulaient que leurs élèves soient prêts à défendre leur cité même jusqu’au sacrifice de leur vie.
     Vers sept ans, l’enfant spartiate était placé sous la surveillance d’un pédonome.
A douze ans, il devenait " garçon " et commençait à vivre en internat, il devait alors dormir sur le sol.
A partir de seize ans et jusqu’à vingt et un ans le "le garçon " prenait le nom de " Irène ". Il pouvait alors former les plus jeunes.

3- Quel entraînement suivaient-ils ?

     Les jeunes athlètes pratiquaient toutes les disciplines à la palestre, à l’exception de la course à pied qu’ils exerçaient au stade.
L’entraînement commençait toujours par une longue séquence d’échauffement pendant laquelle il fallait courir, sautiller ...
Les athlètes s’entraînaient ensuite au lancer du disque et du javelot puis à la lutte .
Enfin, l’entraînement se terminait sur des jeux de balles ...
     Pour devenir un champion, être bon dans toutes les disciplines ne suffisait pas, il fallait aussi être rusé. Les jeunes athlètes acquéraient la ruse à la chasse : le fait de trouver la solution la plus maligne pour capturer l’animal en vue leur apprenait beaucoup .
Quand les élèves avaient atteint environ quinze ans, ils ne fréquentaient plus la palestre mais le
gymnase.

vocabulaire : palestre : grand terrain à ciel ouvert .

4- Comment les Jeux Olympiques se déroulaient-ils ?

     Les Jeux Olympiques se déroulaient tous les quatre ans pendant sept jours à Olympie.
Dès l’ouverture officielle des Jeux, cette ville devenait le rendez-vous du monde grec.
Chacun voulait y assister au moins une fois et y laisser sa " trace ".
Certains Grecs parcouraient parfois plusieurs centaines de kilomètres ...

     L’inauguration des Jeux Olympiques : la veille du commencement des Jeux, partant du Prytanée, une longue procession composée de juges, de prêtres, de membres du sénat, de délégations des Etats, de personnages de marque et d'athlètes se mettait en marche. Ce cortège honorait alors tous les dieux, mais Zeus demeurait la divinité la plus vénérée. Des danses ponctuaient alors la cérémonie. Le lendemain, une fois les spectateurs installés dans les gradins, les athlètes devaient faire le serment qu’ils n'étaient ni esclave, ni barbare, ni repris de justice, ni homicide, ni sacrilège, ni membre du jury. Le jury leur rappelait ensuite qu’il était interdit de tuer un adversaire à la lutte ou de contredire un juge .
Les épreuves pouvaient enfin commencer .
Le concours débutait par les épreuves hippiques : la course de char et la course des chevaux montés .
L’hippodrome mesurait 780 m. La piste était divisée en deux par une barrière en pierres, longue de 3,90 m. Les chevaux devaient courir autour de cette barrière.
Les concurrents devaient ensuite s’affronter au pentathle :

- le discobole : les athlètes devaient lancer des disques en bronze, de 1 à 5 kilos et de 20 à 26 centimètres de diamètre, le plus loin possible .

- le javelot : les athlètes devaient propulser le plus loin possible, à l’aide d’une courroie, des " lances " d’environ 1,80 mètre, très légères, se terminant par un fer pointu.

 

- le saut en longueur : un haltère dans chaque main, les athlètes devaient prendre de l’élan et sauter le plus loin possible. En savoir plus sur cette technique bizarre de saut (une énigme résolue).

- la course simple : les athlètes devaient courir le plus vite possible sur une longueur de 192,27 mètres.

 

- la lutte : tirés au sort, les lutteurs s’affrontaient tête baissée et bras en avant, cherchant à saisir l’adversaire.

 

  

Pour conclure le concours, les concurrents s’affrontaient enfin au pugilat, puis au pancrace :

- le pugilat : les athlètes devaient combattre à coups de poing uniquement. Les mains et les poignets étaient protégés par des mitaines.

- le pancrace : hormis crever les yeux, les pancratistes avaient tous les droits : coups de pied, coups de poing, torsions des membres, morsures, étranglements ...

Pour résumer les différentes épreuves :

Course à pied :
- course simple (sprint sur la longueur du stade soit 192,27 m)
- course double (400m)
- course longue (1500 à 5000 m)
- course en armes (400 m)

Combat :
- lutte
- pugilat (combat à coups de poing )
- pancrace (lutte et pugilat )

Pentathlon ou pentathle :
- combinaison de 5 épreuves (course simple, saut en longueur, disque, javelot, lutte)

Course de chevaux :
- course montée
- course de chars

les récompenses :
Les récompenses étaient remises dans le temple de Zeus. Un cortège composé du jury et des vainqueurs descendait l’Altis. Les juges posaient sur le front des champions une couronne d’olivier
sauvage. Ceux-ci donnaient alors des sacrifices. Leurs victoires étaient plus éclatantes qu’une victoire militaire.

Le vainqueur de l'épreuve du disque

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