Les corés

ATHÈNES : le musée de l'Acropole 24/64 - La période archaïque : les korés 2/8

     Les korés, toutes différentes !  Les nuances de facture, de costume et de type donnent à chacune des korés sa personnalité.


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Koré acéphale (sans tête), en marbre Pentélique. C'est la plus ancienne de toutes les korés trouvées sur l'Acropole (vers 580, 570 av. J.-C.). Elle tient une couronne dans la main droite et une grenade (fruit sacré d'Athéna et de Déméter) dans la main gauche. Elle porte un collier autour du cou et trois longues tresses de cheveux retombent de chaque côté de la poitrine. H : 99.5 cm


 
(679)

 

La "Péplophore" : un contraste saisissant entre le corps rigide et la tête pleine de vie.
La koré au péplos (1m20), vers 530 av. J.-C, est du même sculpteur que celui du "
Cavalier Rampin" (Phaidimos).
Son allure un peu rigide est due à son vêtement : le péplos dorien qui marque la volonté de révéler les valeurs plastiques d'un corps féminin sous la gaine d'étoffe en laine. Le chiton en lin, que portent traditionnellement les korés, n'apparaît qu'au niveau des chevilles. Le visage, est travaillé à l'identique de celui du Cavalier Rampin, il dégage une expression extraordinaire de vie et de douceur (le sourire est discret). Le traitement des pommettes rappelle certaines sculptures ioniennes. Le percement des oreilles indique qu'elle portait des boucles d'oreille. Le roux des cheveux, sans doute teints, est bien visible. Le vêtement était peint en rouge avec des motifs bleus et verts.
Cliquez sur la tête pour apprécier le sourire énigmatique.

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La koré d'Anténor . Il s'agit d'une koré géante (2 m 01), avec une large poitrine. Les plis verticaux du manteau sont remarquables.
Cette korê ne représente pas, comme les autres, une jeune fille mais une femme à l'air assuré et volontariste, dans laquelle on s'est plu à reconnaître la courtisan Leæna (« la lionne »), amie des tyrannoctones et torturée à mort après l'assassinat d'Hipparque. L'artiste, malgré le costume ionien, préfigure l'austérité.
La base de la statue porte une inscription qui a permis d'identifier le dédicant et le sculpteur :
« Offrande du potier Néarchos à Athéna en dîme de ses travaux.
Anténor, fils d'Eumarès, a réalisé la statue.
 » (
- 525)
 

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Cette aimable koré,
au style un peu précieux, qui trahit une influence orientale venue d'Ionie, est parfaitement conservée et présente une variante singulière du type des korés :
elle ne porte qu'un chiton (parsemé de rosettes peintes), alors que les autres sont également vêtues d'un manteau (himation). La manière dont la main gauche retrousse son vêtement de face est très inhabituelle dans la sculpture attique. L'avant-bras droit était amovible et présentait une offrande. Elle porte un diadème peint et le bracelet, au bras gauche, est bien visible.
H : 1m15.
Vers 510 av. J.-C.

 


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