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La koré d'Anténor
. Il s'agit d'une koré géante (2 m 01), avec une
large poitrine. Les plis verticaux du manteau sont remarquables.
Cette
korê ne représente pas, comme les autres, une jeune fille mais une
femme à l'air assuré et volontariste, dans laquelle on s'est plu à
reconnaître la courtisan Leæna
(« la lionne »), amie des tyrannoctones et torturée à mort après
l'assassinat d'Hipparque. L'artiste, malgré le costume ionien,
préfigure l'austérité.
La base de la statue porte une
inscription qui a permis d'identifier le dédicant et le sculpteur
:
« Offrande
du potier Néarchos à Athéna en dîme de ses travaux.
Anténor, fils d'Eumarès, a réalisé la statue. »
(-
525)
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Cette aimable koré,
au style un peu précieux, qui trahit une influence orientale venue
d'Ionie, est
parfaitement conservée et présente une variante
singulière du type des korés :
elle ne porte qu'un chiton
(parsemé de rosettes peintes), alors
que les autres sont également vêtues d'un manteau (himation). La
manière dont la main gauche retrousse son vêtement de face est très
inhabituelle dans la sculpture attique. L'avant-bras droit était
amovible et présentait une offrande. Elle porte un diadème peint et le
bracelet, au bras gauche, est bien visible.
H : 1m15.
Vers 510 av. J.-C.
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